mercredi 29 juillet 2009

*Mea Culpa*


L’article décousu du Mardi 14 Juillet 2009,
22 Décembre 2008,
La délivrance… enfin c’est ce que je croyais… disons plutôt que l’adversaire à quitté le ring… Mais un fantôme l’a remplacé. Cet être translucide me perturbe, il me ressemble étrangement… mais en plus moche. Qui est-il ?
Je m’en fiche, je ne suis sortie que plus forte de cette épreuve… J’ai été vampirisée, mais pendant l’opération d’aspiration de mon énergie, je me suis transformée moi-même en vampire.
Je me sentais revigorée parce que je n’appelais pas cette délivrance un échec mais une échappée belle.
Je me suis sentie belle, et échappée… et prête à re-croquer la vie à pleines dents, mais ça n’a duré qu’un temps.
Je me suis redirigée vers la raison, l’assurance, les gens en qui on peut avoir confiance… tout n’était qu’à 99% raisonnable et sûr.
Bonjour les surprises ?!
A coup de « ça ne m’étonne pas ! » et de « Fallait s’y attendre », j’ai fini par conclure que « c’est tout ce que je mérite ».
Quand le Saint devient mytho, le fidèle devient traître, l’amour devient haine… comment faire confiance…
Quand on te dit des choses sur toi que tu as du mal à entendre, à croire… mais que tu finis par intégrer.
C’est là que tu observes ce fantôme et que tu te dis, « je commence à comprendre… J’arrive à apercevoir ses traits,… c’est moi, comme je me vois… c’est moi telle que cette histoire m’a transformée, telle que la société m’en a remis une couche, telle qu’elle m’a poussée à me juger. »

Je suis la seule à me donner des illusions, j’ai cru à l’impensable, me suis conduite à l’infernal, ai cru à l’impossible, me suis donnée en pâture, a été de bonne foi… ceci est répressible par la société… Cette même salope qui, une fois que je me suis rendue à l’évidence et ai crié « MEA CULPA » en plein envol, m’a tiré entre les omoplates...
Mauvaise jugeuse, fausse forte, naïve, … viens ici ! Elle m’attrape par les cheveux et continue d’essayer de me faire mordre dans la poussière.
Je résisterais, me reprendrais en main, ne la laisserais pas me faire croire que je suis un poison toxique pour moi-même… c’est elle le poison et je me désintoxiquerais. Elle m’a montré des voies, qui ne sont pas celles du seigneur, pas celle du destin… mais celle d’une fille qui continuerait à se fourvoyer pour accepter la manipulation perverse que lui inflige cette narcissique société, mythomane et qui exige que tu sauves les apparences à tout prix. Souris face à elle et retourne-toi pour pleurer. Rentre dans les rangs et passe ton temps à regretter… Elle te culpabilise mais tu dois encaisser, projette tous ses travers sur toi et te critique…mais tu dois continuer à sourire, bats toi contre elle pour qu'elle ne te pousse pas à la dépression et l'auto-dépréciation… elle devient ta pire ennemie, te pousse au suicide (social?).
En caméléon vorace et roublard, elle monte sur le ring et te mets face à ce qu’elle veut faire de toi, ce(tte) « toi » moche et malheureux/se, mais si « aux normes ». Alors tu as le choix, et ça s’appelle le libre arbitre.

Je conçois que c’est très dur d’être fasse à soi même et de décider de se mettre KO. Mais quand on pense que cette image n’est qu’un « démon », que de le sortir du ring te permettra de respirer, de vivre et de ne plus avoir une présence qui te pousse à te résigner, capituler, accepter un triste sort « social » sonnant tellement faux.

Tu choisis quoi ? La baston et le max de chances d’accéder au bonheur ? ou Les démons et la schizophrénie ?

Pour moi, je suis au creux de la vague mais je suis sûre qu’il vaut mieux se battre pour le bonheur que de se battre contre une psychopathologie.

mardi 14 juillet 2009

*Mea Culpa*


L’article décousu du Mardi 14 Juillet 2009,
22 Décembre 2008,
La délivrance… enfin c’est ce que je croyais… disons plutôt que l’adversaire à quitté le ring… Mais un fantôme l’a remplacé. Cet être translucide me perturbe, il me ressemble étrangement… mais en plus moche. Qui est-il ?
Je m’en fiche, je ne suis sortie que plus forte de cette épreuve… J’ai été vampirisée, mais pendant l’opération d’aspiration de mon énergie, je me suis transformée moi-même en vampire.
Je me sentais revigorée parce que je n’appelais pas cette délivrance un échec mais une échappée belle.
Je me suis sentie belle, et échappée… et prête à re-croquer la vie à pleines dents, mais ça n’a duré qu’un temps.
Je me suis redirigée vers la raison, l’assurance, les gens en qui on peut avoir confiance… tout n’était qu’à 99% raisonnable et sûr.
Bonjour les surprises ?!
A coup de « ça ne m’étonne pas ! » et de « Fallait s’y attendre », j’ai fini par conclure que « c’est tout ce que je mérite ».
Quand le Saint devient mytho, le fidèle devient traître, l’amour devient haine… comment faire confiance…
Quand on te dit des choses sur toi que tu as du mal à entendre, à croire… mais que tu finis par intégrer.
C’est là que tu observes ce fantôme et que tu te dis, « je commence à comprendre… J’arrive à apercevoir ses traits,… c’est moi, comme je me vois… c’est moi telle que cette histoire m’a transformée, telle que la société m’en a remis une couche, telle qu’elle m’a poussée à me juger. »

Je suis la seule à me donner des illusions, j’ai cru à l’impensable, me suis conduite à l’infernal, ai cru à l’impossible, me suis donnée en pâture, a été de bonne foi… ceci est répressible par la société… Cette même salope qui, une fois que je me suis rendue à l’évidence et ai crié « MEA CULPA » en plein envol, m’a tiré entre les omoplates...
Mauvaise jugeuse, fausse forte, naïve, … viens ici ! Elle m’attrape par les cheveux et continue d’essayer de me faire mordre dans la poussière.
Je résisterais, me reprendrais en main, ne la laisserais pas me faire croire que je suis un poison toxique pour moi-même… c’est elle le poison et je me désintoxiquerais. Elle m’a montré des voies, qui ne sont pas celles du seigneur, pas celle du destin… mais celle d’une fille qui continuerait à se fourvoyer pour accepter la manipulation perverse que lui inflige cette narcissique société, mythomane et qui exige que tu sauves les apparences à tout prix. Souris face à elle et retourne-toi pour pleurer. Rentre dans les rangs et passe ton temps à regretter… Elle te culpabilise mais tu dois encaisser, projette tous ses travers sur toi et te critique…mais tu dois continuer à sourire, bats toi contre elle pour qu'elle ne te pousse pas à la dépression et l'auto-dépréciation… elle devient ta pire ennemie, te pousse au suicide (social?).
En caméléon vorace et roublard, elle monte sur le ring et te mets face à ce qu’elle veut faire de toi, ce(tte) « toi » moche et malheureux/se, mais si « aux normes ». Alors tu as le choix, et ça s’appelle le libre arbitre.

Je conçois que c’est très dur d’être fasse à soi même et de décider de se mettre KO. Mais quand on pense que cette image n’est qu’un « démon », que de le sortir du ring te permettra de respirer, de vivre et de ne plus avoir une présence qui te pousse à te résigner, capituler, accepter un triste sort « social » sonnant tellement faux.

Tu choisis quoi ? La baston et le max de chances d’accéder au bonheur ? ou Les démons et la schizophrénie ?

Pour moi, je suis au creux de la vague mais je suis sûre qu’il vaut mieux se battre pour le bonheur que de se battre contre une psychopathologie.