jeudi 24 septembre 2009

*Du bonheur dans l’échappatoire du côté noir*


Ce blog est sombre, j’y parle de choses pas souvent positives, j’en suis consciente, mais il reste l’échappatoire du côté noir. Néanmoins, je suis en mesure de dire aujourd’hui a quel point je suis « plus » heureuse aujourd’hui. Oui, c’est vrai, je suis beaucoup plus heureuse que quand j’étais avec mon ex mari. Je me sens libérée et libre. Je découvre de nouveaux sentiments, une nouvelle forme d’amour, d’affection et d’affection. J’en donne plus et c’est encore peu, à ma famille, mes amies, mon entourage, aux nécessiteux, et à toute forme de vie qui m’entoure.
Je suis épanouie, même si par moment je sombre...
Je souris et je sens que mon sourire, permet à la lumière d’entrer dans mon âme et de la baigner de soleil... du coup, je ris... comme ça y en a encore plus.
Je distribue de la gentillesse et des bonnes actions et ça me fait du bien...
Je trouve la nature magnifique... et la vie... sympathique...
Le meilleur dans tout ça, c’est que tout le monde le remarque et me fais le compliment d’être devenue une fille adorable, (exorcisée du démon qui ternissait mes traits et durcissait mon regard, c’est peut être ce qu’ils veulent dire. Il ne s’agit pas là de mon ex, mais du mal être qu’il suscitait)
Voilà, comme je vous fais part du pire habituellement, je voulais aussi dire que par moment tout va très bien... et je suis consciente à chaque instant du bonheur d’être en vie.

mardi 15 septembre 2009

*La vie, La mort, L'amour*


Un cœur attaché au poignet, pour ne pas le perdre. Mais qui n’est pas à sa place, pour ne plus l’entendre battre. Il n’a plus de fonction propre, ayant subi la déception, la rupture, la trahison, l’illusion, le deuil, l’espoir avant une Nième déception. Mon cœur est « Out of Order ». et c’est pour ça que je l’ai attaché à mon poignet, pour le conserver tout près sans avoir à l’utiliser.
Même sans cœur, je continue de souffrir.
Pendant un temps, je ne suis pas arrivée à mettre des mots sur ma souffrance, et les raisons qui y incombent.
J’ai mis du temps à comprendre, que ce qui me fait autant souffrir ce que c’est moi, ... qui me fait souffrir. Ce qui me fait souffrir, c’est d’avoir subi tout ça en ayant essayé de faire de mon mieux, de n’avoir pas assez compté pour qu’on m’épargne, (« On » renvoie à ma famille, mes amis, mon ex et sa famille, mon entourage), de finir par me demander, face aux différentes polémiques, « Comment je suis arrivée là ? Qu’elles ont été mes décisions ? Etait-ce les bonnes ? Comment en renaître ? »
En réalité, on se demande ce qu’est l’amour ? Voici pour moi la raison réelle de ma souffrance.
Quelle « Confiance+Respect+Amour » pourrais-je donner aux gens qui constamment me mettent dans une position d’échec ?
Que sont les gens d’ailleurs ? Des corps où des âmes squattent un temps. Mais lorsqu’elles sont dans les corps, elles deviennent corrompues, manipulées par la crasse sociale. Et tu aimes ces âmes, dans ces corps malgré tout, et il y a l’illusion du contact physique. Tu touches ces gens, tu les sens, tu les aimes, et un jour, ils se refroidissent... et décident de s’en aller. L’âme quitte le corps, le laissant froid et sans vie. Le corps est placé en terre, et l’âme transcende les cieux, sans jamais revenir. On aime des gens qui vont partir et ne jamais revenir et on passe son temps à souffrir.
Dans le deuil, c’est celui qui reste qui se perd, parce que celui qui s’en va sais qu’il peut aller où il veut...
Je suis de ceux qui restent ayant vu ces derniers temps trop de gens partir, chaque personne qui est partie a emmené une part de moi pour toujours, je me sens vide, fatiguée, lessivée... Il me manque l’amour de ceux qui sont partis, et je suis étouffée par le trop plein d’amour que je leur donnais et qui s’accumule en moi comme un poison. Je ne veux plus le donner... parce qu’ils partiront un jour, me laissant, avec un vide à combler, de la peine, une vie à reconstruire, un amour qui avait un destinataire et qui n’en a plus, qu’il faudra déstocker et pas comme il faut...
Parfois, je me demande si moi-même je ne voudrais pas voir errer mon âme. Etre celle qui part vers la liberté éternelle... pour pouvoir balancer mon amour, sans limites, et sans conditions, par-dessus les cieux à tous ceux que j’aime.
Gérer l’amour ici, c’est impossible sans souffrance.
Arrêtez de mourir à mes yeux,...arrêtez de mourir sans moi,... arrêtez de faire mourir mon amour... attendez moi!!
Je me demande après tout ça si je suis capable d’aimer encore ? Est-ce que je saurais ? ...

mercredi 2 septembre 2009

*Journal d’une rupture-épisode 2 *

Je me sentais bien avec lui. Ce n’était pas vraiment le mec qui te scotche, qui te laisse rêveuse ou passionnée, mais c’était le mec rassurant, gentil, sans surprises !
Et de là où je sortais, c’est bien ce qu’il me fallait.
J’ai pris le train en marche en ne pensant qu’à une chose, un garçon aussi gentil ne me fera jamais de mal. Les sentiments viendront plus tard. Là pour le moment, j’ai besoin d’une cure de repos et de paix. Il m’a présentée à sa famille, me poussant à en faire de même.
Il ne m’a « poussée » par des mots mais, j’essayais de tout faire pour qu’il ne voie pas que mes sentiments étaient au stade... au raz des pâquerettes.
Je me tranquillisais en me disant que ce n’était pas de sa faute à lui, mais juste que je suis traumatisée, et qu’avec la confiance, les sentiments viendront.
Pendant des mois, j’expliquais à ma psy que j’avais un vrai problème physique, que je n’arrivais pas à avoir de tendresse ou d’exprimer une affection pour lui.
Nous n’avons presque aucune intimité, pas de baiser langoureux, ... rien. L’affection qu’on a pour une personne chère, mais pas désir ?
Ça me remontait le moral, parce qu’on sortait, qu’on rigolait et que notre seule problématique était de savoir où nous allions dîner sushi ou la mexicaine.
Au bout trois sushis et deux mexicaines, je sentais un profond ennui s’installer, cette même routine, ces même personnes. Tout ceci manque terriblement de fantaisie.
Et pour le reste, dès qu’on était seuls, tout ce que je disais ou voulais été tout bon... je ne le voyais pas dire « oui » par obligation, ou pour me faire plaisir... C’était un « oui » de « pourquoi pas ».
Je sentais une gêne, mais je ne savais pas pourquoi. Je la taisais et je continuais.
Je commençais à penser mariage. Quelqu’un d’aussi facile à vivre, pas imposant, ... c’est une chance !
Malheureusement, j’étais trop dans mon trip pour me rendre compte que ce n’était pas pour de bonnes raisons.
J’étais heureuse ? ...
Lui avait l’air d’être heureux, il me disait tu es la femme de ma vie... Je l’ai su à l’instant où je t’ai revue.
Sceptique, je restais sceptique.
D’autant plus... je ne ressentais pas ce bonheur dont il parlait.
Je le couvrais de cadeaux, pour qu’il ne voie pas mon manque de sentiments.
Je n’aimais pas non plus sa manière de s’habiller donc, je l’orientais un peu. :)
Je le sentais soulagé parce qu’il avait un passé lui aussi. Un passé lourd... Il...
Je raconterais ça dans le prochain post.

mardi 1 septembre 2009

*Journal d'Une Rupture-Episode 1*

Voilà une bonne période que je n’ai pas écris. ... Je n’en ai pas ressenti le besoin. Je me sens étrange.
J’aurais voulu crier « Don’t let me down » quand je l’ai rencontré. Je comptais sur lui pour m’en sortir.
Autant tout déballer maintenant, puisque tout est fini.
Je sortais tout droit de l’enfer quand j’ai retrouvé sur Facebook, cet ex... D’il y a ... 12 ans ?
Je le retrouve en faisant une recherche, en tapant son nom. C’est dire si ct intentionnel.
Je le retrouve RL.
J’envoie une demande d’ami, mais avec une idée plus « optimiste » pour la suite.
Le souvenir que j’avais de lui est très pur : nous nous sommes séparés à cause de la distance, il vivait dans un autre pays. Il me traitait bien, me respectait, m’aimait. J’avais gardé l’euphorie de ce premier baiser devant les tigres blancs de Siegfried et Roy à Las Vegas. C’était idyllique pour une gamine de 15 ans.
C’est le souvenir que j’en gardais, et qui a fait mûrir l’idée, qu’une personne ayant laissé d’aussi bons souvenirs aurait pu de nouveau faire de ce cauchemar un rêve.
Il avait réussi quand j’avais 15 ans et que mes parents m’avaient offert un voyage aux States pour que j’oublie AC mon amour de lycée, pour lequel je m’étais enfermée une 20aine de jours.
Il l’a fait une fois, il le referait.
J’étais encore en instance de divorce quand nous avons repris le contact. Nous nous sommes vus le lendemain du jour où mon divorce a été prononcé.
A l’instant où il m’a vue, il a voulu m’épouser : « J’ai su que tu étais la femme de ma vie »
Ça avait l’air tellement dans l’ordre des choses, que j’ai cédé. Vivre une relation que j’avais créée de toutes pièces...
J’étais sonnée, assourdies par la douleur de ce que je venais de vivre, tout ce que je voulais, c’est un homme qui me fasse oublier, qui me remette sur les rails et qui soit aux antipodes de mon ex-mari.

Il était le candidat idéal, le gendre idéal, le mari d’une copine, d’une collègue... idéal. Le genre de mec qui aurait eu des oscars pour n’importe quel rôle social. Ça me faisait du bien, moi qui étais perpétuellement terrorisée à l’idée qu’un scandale éclate.
Je ne pense pas directement le présenter à ma famille, mais lui, oui... il m’a parlé d’eux, je lui ai parlé de moi, de là où je viens, de comment je me sens... qu’il me fallait du temps de l’air, de l’affection... si il voulait qu’un tant soit peu, je puisse arriver à lui offrir ce que j’ai de mieux en moi...
Il était très triste, comprenait, a dit qu’il se battrait, qu’il ferait tout...
La suite dans un prochain post...