jeudi 29 octobre 2009

*Message à toutes les personnes qui souffrent *

J e pense qu’aujourd’hui, je suis quelqu’un de reconstruit.
Effectivement je suis passée par des épreuves et des moments très difficiles. Au cours desquels, bien plus que les séquelles psychologiques d’un divorce,  ce sont accumulés des problèmes de famille, des déceptions d’amitié, des rencontres « vague à l’âme » qui font encore plus mal.
J’ai divorcé depuis un an, je suis une psychanalyse depuis tout ce temps. J’explore mon enfance et jusqu’à mes relations avec mes amies les plus proches, en décryptant le comportement du monde qui m’entoure.
La conclusion c’est que lorsqu’on vient vous dire, quand vous souffrez le martyre, que vous en sortirez indemne mais plus fort.... la conclusion, c’est juste qu’à ce moment là vous n’êtes pas prêt de l’entendre. Mais seuls, le temps et la souffrance... parce que celle-ci est un passage obligatoire. Dont les médecins et psychologues, sophrologues et autres Dalaï Lama n’ont pas trouvé de vaccins. Je pense que c’est aussi difficile que de découvrir le vaccin contre Cancer.                       


Je n’ai pas écrit depuis longtemps...  et ça me manque, et vous me manquez...
Je viens de recevoir un message d’une femme, comme vous ou moi, ou votre sœur...qui passe par une épreuve très difficile, et je veux l’aider, comme vous m’avez aidée.

De la même manière, parfois quand vous souffrez, vous avez l’impression que tout le monde va bien sauf vous... regardez bien ! Ces gens peuvent être aussi malheureux que vous, voire plus.
Deux de mes amies ont fait appel à moi... aide nous à nous en sortir comme tu t’en es sortie.
Je suis là les filles, quoique vous vouliez... tout ce que je peux vous dire, c’est de ne pas vous acharner sur quelque chose qui ne marche pas... 
Avant je ne sais pas ce que j’aurais répondu  une fille malheureuse en couple. Je pense que je lui aurais dit avec un air dédaigneux, « Comment tu peux vivre dans cette maltraitance ??, quitte-le ! »
Alors que le soir, je rentrais moi-même vers MA maltraitance, que je trouvais délicieuse, et jouissive, jusqu’au jour où j’ai eu peur de l’homme avec qui j’ai vécu 8 ans de ma vie. Peur et plus la moindre admiration ???... Je ne l’aimais juste plus !!!
Notre histoire ce terminait donc là... La souffrance n’a pas aboutie à un assouplissement de notre relation (comme plein de filles pensent et passent leur temps à batailler pour voir ce jour arriver) mais à la fin d’un amour qui n’était que destructeur.
Le jour où je suis partie, ce n’était pour moi (et ma dignité) la seule ici. Mais me direz vous « Comment as-tu eu le courage ? »
Je ne sais pas... J’ai trouvé la force en moi sans me forcer.
Alors, le message que j’aurais à passer à toutes les filles malheureuses en couple... c’est de faire comme moi.  Sauf que moi, je ne l’ai compris qu’après.
Assumez le fait de souffrir par amour (c’est noble) ... Ne vous battez pas contre vous-même.
Si votre égo et votre dignité tolère d’essayer encore... Essayez encore !!! Ça en vaut peut être la peine.
Mais si vous êtes convaincue que c’est voué à l’échec, épargnez-vous la fatigue, la perte d’énergie et les blessures d’égo qui en découlent.
Mais vivez votre histoire à fond et jusqu’au bout. Même pleine de souffrance, une histoire vaut la peine d’être vécue jusqu’au bout... Sinon vous ne pourrez jamais tourner la page, et une blessure sera à jamais ouverte dans votre cœur.
Quand l’histoire est terminée, c’est votre cœur, votre corps et votre âme qui vous le dise. (Je parle aussi dans le cas d’une fille qui se fait plaquer et qui n’arrive pas à passer à autre chose, et qui continue à souffrir.) Cette souffrance vaut elle la peine d’être vécue ? Oui, bien sûr... elle nous en apprend des choses sur nous-mêmes.
Je me trouve plus forte, plus valorisée et ... même plus jolie... Mes traits sont moins tirés par la souffrance... et le malheur.
Quant à mon passé quand je le croise j’arrive à avoir un sourire en coin de nostalgie. Ce fut classé parmi les souvenirs, ... un souvenir comme un autre.
Parce que j’ai respecté mon cœur, mon corps et mon âmes et je les ai écoutés... quand ils ont dit « stop ! »
Faites-en de même !!!