mercredi 27 août 2008

*What about forgiveness ?*














Le pardon ? Mais, on pardonne une erreur… Je n’ai pas fait d’erreur…
Je n’ai eu qu’un moment de faiblesse, conditionné par une situation qui m’encourageait à tout envoyer balader… du à tel manque de respect… à des insultes… avec des mots crus et tellement blessants, … à des inculpations en oubliant l’aspect « Présumé Innocent Jusqu’à preuve du contraire ».
L’histoire se passe dans le contexte de la préparation d’un grand projet… Il faut s’échanger des données, et utiliser les affaires des uns et des autres… quand cette pièce à conviction lui est tombée dans les mains, il n’a pas hésité une seconde à en fouiller les décombres.
En farfouillant dans ce qui ne le regardait pas, dans un lieu qui était censé l’aider, il a trouvé ce truc… exprimant un mélange de souffrance, de compassion, de regrets du passé (factices, mais ça reste entre nous… je ne regrette rien, ce n’était pas pour moi) , un langage doux et rassurant, très peu ambigu quand on ne cherche pas à lire entre les lignes… aucun fait, la preuve d’aucun fait… des paroles, sur écran … sans actes derrière… des paroles rassurantes, édifiantes, encourageantes… qui m’ont juste permis de me reconstruire, d’assumer et d’accepter de lier pour toujours mon futur à celui qui m’avait tant fais souffrir , mais que j’aimais tant!
Je pense que je n’ai jamais aimé quelqu’un d’autre que lui… ou alors c’est parce qu’il a eu droit à ma virginité ?... alors que je me suis offerte à lui… je lui donné une possibilité de décider du satisfait ou remboursé !... Nous y viendrons plus tard !
J’étais encore et je suis encore sous garantie, complètement dévouée à mon propriétaire… même s’il me maltraite…
Pour me soulager, j’ai simulé un éventuel « remboursé ! », pour voir ce que je valait aux yeux d’un autre propriétaire, qui n’a fait que monter les enchères depuis tout ce temps, et espérait m’avoir comme un trophée, non pas pour m’utiliser juste pour m’observer… ce qui ne m’a pas du tout donné envie de changer de propriétaire au bout du compte… je voulais le mien, dans un élan de masochisme que je ne comprends toujours pas…
Par cet écart qui n’était que verbal, même pas par la pensée… j’ai failli faire capoter ce grand projet, mais in extremis, il a eu lieu… réussi ou pas… je n’en ai jamais eu de confirmation…
J’ai fait des excuses et demandé pardon maintes fois pour cet écart VERBAL, « je n’aurais jamais du avoir cette discussion »…
Mais ce n’était qu’une discussion… des mots… et je le jure… EN L’AIR… à la recherche d’un peu de réconfort !
Le projet réussi… l’engagement était pris… mais passé sous silence, pas d’effusions, pas de cris de joie, pas d’expression de bonheur ou de gratitude, ni même un sentiment apparent de réussite…
J’y travaille… j’y travaille chaque jour pourtant…. Me demandant pourquoi je n’ai pas le vent en poupe… pourquoi je n’ai eu que des moyens (achetés en solde) pour accomplir ma tâche… pourquoi je n’ai pas eu droit à l’ouverture internationale pour élargir mes chances, m’épanouir dans mon travail et sentir une gratification quelconque…
Jusqu’au jour hier… où la réponse m’a éclatée en pleine gueule, hier… où je me suis entendue dire : « cet écart verbal a définitivement changé ta position, contente toi de ce qu’il se passe aujourd’hui »...

Qu'en est il du pardon? ... ne pardonne-t-on pas un moment d'égarement? ... Sans conséquences?

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