jeudi 29 octobre 2009

*Message à toutes les personnes qui souffrent *

J e pense qu’aujourd’hui, je suis quelqu’un de reconstruit.
Effectivement je suis passée par des épreuves et des moments très difficiles. Au cours desquels, bien plus que les séquelles psychologiques d’un divorce,  ce sont accumulés des problèmes de famille, des déceptions d’amitié, des rencontres « vague à l’âme » qui font encore plus mal.
J’ai divorcé depuis un an, je suis une psychanalyse depuis tout ce temps. J’explore mon enfance et jusqu’à mes relations avec mes amies les plus proches, en décryptant le comportement du monde qui m’entoure.
La conclusion c’est que lorsqu’on vient vous dire, quand vous souffrez le martyre, que vous en sortirez indemne mais plus fort.... la conclusion, c’est juste qu’à ce moment là vous n’êtes pas prêt de l’entendre. Mais seuls, le temps et la souffrance... parce que celle-ci est un passage obligatoire. Dont les médecins et psychologues, sophrologues et autres Dalaï Lama n’ont pas trouvé de vaccins. Je pense que c’est aussi difficile que de découvrir le vaccin contre Cancer.                       


Je n’ai pas écrit depuis longtemps...  et ça me manque, et vous me manquez...
Je viens de recevoir un message d’une femme, comme vous ou moi, ou votre sœur...qui passe par une épreuve très difficile, et je veux l’aider, comme vous m’avez aidée.

De la même manière, parfois quand vous souffrez, vous avez l’impression que tout le monde va bien sauf vous... regardez bien ! Ces gens peuvent être aussi malheureux que vous, voire plus.
Deux de mes amies ont fait appel à moi... aide nous à nous en sortir comme tu t’en es sortie.
Je suis là les filles, quoique vous vouliez... tout ce que je peux vous dire, c’est de ne pas vous acharner sur quelque chose qui ne marche pas... 
Avant je ne sais pas ce que j’aurais répondu  une fille malheureuse en couple. Je pense que je lui aurais dit avec un air dédaigneux, « Comment tu peux vivre dans cette maltraitance ??, quitte-le ! »
Alors que le soir, je rentrais moi-même vers MA maltraitance, que je trouvais délicieuse, et jouissive, jusqu’au jour où j’ai eu peur de l’homme avec qui j’ai vécu 8 ans de ma vie. Peur et plus la moindre admiration ???... Je ne l’aimais juste plus !!!
Notre histoire ce terminait donc là... La souffrance n’a pas aboutie à un assouplissement de notre relation (comme plein de filles pensent et passent leur temps à batailler pour voir ce jour arriver) mais à la fin d’un amour qui n’était que destructeur.
Le jour où je suis partie, ce n’était pour moi (et ma dignité) la seule ici. Mais me direz vous « Comment as-tu eu le courage ? »
Je ne sais pas... J’ai trouvé la force en moi sans me forcer.
Alors, le message que j’aurais à passer à toutes les filles malheureuses en couple... c’est de faire comme moi.  Sauf que moi, je ne l’ai compris qu’après.
Assumez le fait de souffrir par amour (c’est noble) ... Ne vous battez pas contre vous-même.
Si votre égo et votre dignité tolère d’essayer encore... Essayez encore !!! Ça en vaut peut être la peine.
Mais si vous êtes convaincue que c’est voué à l’échec, épargnez-vous la fatigue, la perte d’énergie et les blessures d’égo qui en découlent.
Mais vivez votre histoire à fond et jusqu’au bout. Même pleine de souffrance, une histoire vaut la peine d’être vécue jusqu’au bout... Sinon vous ne pourrez jamais tourner la page, et une blessure sera à jamais ouverte dans votre cœur.
Quand l’histoire est terminée, c’est votre cœur, votre corps et votre âme qui vous le dise. (Je parle aussi dans le cas d’une fille qui se fait plaquer et qui n’arrive pas à passer à autre chose, et qui continue à souffrir.) Cette souffrance vaut elle la peine d’être vécue ? Oui, bien sûr... elle nous en apprend des choses sur nous-mêmes.
Je me trouve plus forte, plus valorisée et ... même plus jolie... Mes traits sont moins tirés par la souffrance... et le malheur.
Quant à mon passé quand je le croise j’arrive à avoir un sourire en coin de nostalgie. Ce fut classé parmi les souvenirs, ... un souvenir comme un autre.
Parce que j’ai respecté mon cœur, mon corps et mon âmes et je les ai écoutés... quand ils ont dit « stop ! »
Faites-en de même !!!

jeudi 24 septembre 2009

*Du bonheur dans l’échappatoire du côté noir*


Ce blog est sombre, j’y parle de choses pas souvent positives, j’en suis consciente, mais il reste l’échappatoire du côté noir. Néanmoins, je suis en mesure de dire aujourd’hui a quel point je suis « plus » heureuse aujourd’hui. Oui, c’est vrai, je suis beaucoup plus heureuse que quand j’étais avec mon ex mari. Je me sens libérée et libre. Je découvre de nouveaux sentiments, une nouvelle forme d’amour, d’affection et d’affection. J’en donne plus et c’est encore peu, à ma famille, mes amies, mon entourage, aux nécessiteux, et à toute forme de vie qui m’entoure.
Je suis épanouie, même si par moment je sombre...
Je souris et je sens que mon sourire, permet à la lumière d’entrer dans mon âme et de la baigner de soleil... du coup, je ris... comme ça y en a encore plus.
Je distribue de la gentillesse et des bonnes actions et ça me fait du bien...
Je trouve la nature magnifique... et la vie... sympathique...
Le meilleur dans tout ça, c’est que tout le monde le remarque et me fais le compliment d’être devenue une fille adorable, (exorcisée du démon qui ternissait mes traits et durcissait mon regard, c’est peut être ce qu’ils veulent dire. Il ne s’agit pas là de mon ex, mais du mal être qu’il suscitait)
Voilà, comme je vous fais part du pire habituellement, je voulais aussi dire que par moment tout va très bien... et je suis consciente à chaque instant du bonheur d’être en vie.

mardi 15 septembre 2009

*La vie, La mort, L'amour*


Un cœur attaché au poignet, pour ne pas le perdre. Mais qui n’est pas à sa place, pour ne plus l’entendre battre. Il n’a plus de fonction propre, ayant subi la déception, la rupture, la trahison, l’illusion, le deuil, l’espoir avant une Nième déception. Mon cœur est « Out of Order ». et c’est pour ça que je l’ai attaché à mon poignet, pour le conserver tout près sans avoir à l’utiliser.
Même sans cœur, je continue de souffrir.
Pendant un temps, je ne suis pas arrivée à mettre des mots sur ma souffrance, et les raisons qui y incombent.
J’ai mis du temps à comprendre, que ce qui me fait autant souffrir ce que c’est moi, ... qui me fait souffrir. Ce qui me fait souffrir, c’est d’avoir subi tout ça en ayant essayé de faire de mon mieux, de n’avoir pas assez compté pour qu’on m’épargne, (« On » renvoie à ma famille, mes amis, mon ex et sa famille, mon entourage), de finir par me demander, face aux différentes polémiques, « Comment je suis arrivée là ? Qu’elles ont été mes décisions ? Etait-ce les bonnes ? Comment en renaître ? »
En réalité, on se demande ce qu’est l’amour ? Voici pour moi la raison réelle de ma souffrance.
Quelle « Confiance+Respect+Amour » pourrais-je donner aux gens qui constamment me mettent dans une position d’échec ?
Que sont les gens d’ailleurs ? Des corps où des âmes squattent un temps. Mais lorsqu’elles sont dans les corps, elles deviennent corrompues, manipulées par la crasse sociale. Et tu aimes ces âmes, dans ces corps malgré tout, et il y a l’illusion du contact physique. Tu touches ces gens, tu les sens, tu les aimes, et un jour, ils se refroidissent... et décident de s’en aller. L’âme quitte le corps, le laissant froid et sans vie. Le corps est placé en terre, et l’âme transcende les cieux, sans jamais revenir. On aime des gens qui vont partir et ne jamais revenir et on passe son temps à souffrir.
Dans le deuil, c’est celui qui reste qui se perd, parce que celui qui s’en va sais qu’il peut aller où il veut...
Je suis de ceux qui restent ayant vu ces derniers temps trop de gens partir, chaque personne qui est partie a emmené une part de moi pour toujours, je me sens vide, fatiguée, lessivée... Il me manque l’amour de ceux qui sont partis, et je suis étouffée par le trop plein d’amour que je leur donnais et qui s’accumule en moi comme un poison. Je ne veux plus le donner... parce qu’ils partiront un jour, me laissant, avec un vide à combler, de la peine, une vie à reconstruire, un amour qui avait un destinataire et qui n’en a plus, qu’il faudra déstocker et pas comme il faut...
Parfois, je me demande si moi-même je ne voudrais pas voir errer mon âme. Etre celle qui part vers la liberté éternelle... pour pouvoir balancer mon amour, sans limites, et sans conditions, par-dessus les cieux à tous ceux que j’aime.
Gérer l’amour ici, c’est impossible sans souffrance.
Arrêtez de mourir à mes yeux,...arrêtez de mourir sans moi,... arrêtez de faire mourir mon amour... attendez moi!!
Je me demande après tout ça si je suis capable d’aimer encore ? Est-ce que je saurais ? ...

mercredi 2 septembre 2009

*Journal d’une rupture-épisode 2 *

Je me sentais bien avec lui. Ce n’était pas vraiment le mec qui te scotche, qui te laisse rêveuse ou passionnée, mais c’était le mec rassurant, gentil, sans surprises !
Et de là où je sortais, c’est bien ce qu’il me fallait.
J’ai pris le train en marche en ne pensant qu’à une chose, un garçon aussi gentil ne me fera jamais de mal. Les sentiments viendront plus tard. Là pour le moment, j’ai besoin d’une cure de repos et de paix. Il m’a présentée à sa famille, me poussant à en faire de même.
Il ne m’a « poussée » par des mots mais, j’essayais de tout faire pour qu’il ne voie pas que mes sentiments étaient au stade... au raz des pâquerettes.
Je me tranquillisais en me disant que ce n’était pas de sa faute à lui, mais juste que je suis traumatisée, et qu’avec la confiance, les sentiments viendront.
Pendant des mois, j’expliquais à ma psy que j’avais un vrai problème physique, que je n’arrivais pas à avoir de tendresse ou d’exprimer une affection pour lui.
Nous n’avons presque aucune intimité, pas de baiser langoureux, ... rien. L’affection qu’on a pour une personne chère, mais pas désir ?
Ça me remontait le moral, parce qu’on sortait, qu’on rigolait et que notre seule problématique était de savoir où nous allions dîner sushi ou la mexicaine.
Au bout trois sushis et deux mexicaines, je sentais un profond ennui s’installer, cette même routine, ces même personnes. Tout ceci manque terriblement de fantaisie.
Et pour le reste, dès qu’on était seuls, tout ce que je disais ou voulais été tout bon... je ne le voyais pas dire « oui » par obligation, ou pour me faire plaisir... C’était un « oui » de « pourquoi pas ».
Je sentais une gêne, mais je ne savais pas pourquoi. Je la taisais et je continuais.
Je commençais à penser mariage. Quelqu’un d’aussi facile à vivre, pas imposant, ... c’est une chance !
Malheureusement, j’étais trop dans mon trip pour me rendre compte que ce n’était pas pour de bonnes raisons.
J’étais heureuse ? ...
Lui avait l’air d’être heureux, il me disait tu es la femme de ma vie... Je l’ai su à l’instant où je t’ai revue.
Sceptique, je restais sceptique.
D’autant plus... je ne ressentais pas ce bonheur dont il parlait.
Je le couvrais de cadeaux, pour qu’il ne voie pas mon manque de sentiments.
Je n’aimais pas non plus sa manière de s’habiller donc, je l’orientais un peu. :)
Je le sentais soulagé parce qu’il avait un passé lui aussi. Un passé lourd... Il...
Je raconterais ça dans le prochain post.

mardi 1 septembre 2009

*Journal d'Une Rupture-Episode 1*

Voilà une bonne période que je n’ai pas écris. ... Je n’en ai pas ressenti le besoin. Je me sens étrange.
J’aurais voulu crier « Don’t let me down » quand je l’ai rencontré. Je comptais sur lui pour m’en sortir.
Autant tout déballer maintenant, puisque tout est fini.
Je sortais tout droit de l’enfer quand j’ai retrouvé sur Facebook, cet ex... D’il y a ... 12 ans ?
Je le retrouve en faisant une recherche, en tapant son nom. C’est dire si ct intentionnel.
Je le retrouve RL.
J’envoie une demande d’ami, mais avec une idée plus « optimiste » pour la suite.
Le souvenir que j’avais de lui est très pur : nous nous sommes séparés à cause de la distance, il vivait dans un autre pays. Il me traitait bien, me respectait, m’aimait. J’avais gardé l’euphorie de ce premier baiser devant les tigres blancs de Siegfried et Roy à Las Vegas. C’était idyllique pour une gamine de 15 ans.
C’est le souvenir que j’en gardais, et qui a fait mûrir l’idée, qu’une personne ayant laissé d’aussi bons souvenirs aurait pu de nouveau faire de ce cauchemar un rêve.
Il avait réussi quand j’avais 15 ans et que mes parents m’avaient offert un voyage aux States pour que j’oublie AC mon amour de lycée, pour lequel je m’étais enfermée une 20aine de jours.
Il l’a fait une fois, il le referait.
J’étais encore en instance de divorce quand nous avons repris le contact. Nous nous sommes vus le lendemain du jour où mon divorce a été prononcé.
A l’instant où il m’a vue, il a voulu m’épouser : « J’ai su que tu étais la femme de ma vie »
Ça avait l’air tellement dans l’ordre des choses, que j’ai cédé. Vivre une relation que j’avais créée de toutes pièces...
J’étais sonnée, assourdies par la douleur de ce que je venais de vivre, tout ce que je voulais, c’est un homme qui me fasse oublier, qui me remette sur les rails et qui soit aux antipodes de mon ex-mari.

Il était le candidat idéal, le gendre idéal, le mari d’une copine, d’une collègue... idéal. Le genre de mec qui aurait eu des oscars pour n’importe quel rôle social. Ça me faisait du bien, moi qui étais perpétuellement terrorisée à l’idée qu’un scandale éclate.
Je ne pense pas directement le présenter à ma famille, mais lui, oui... il m’a parlé d’eux, je lui ai parlé de moi, de là où je viens, de comment je me sens... qu’il me fallait du temps de l’air, de l’affection... si il voulait qu’un tant soit peu, je puisse arriver à lui offrir ce que j’ai de mieux en moi...
Il était très triste, comprenait, a dit qu’il se battrait, qu’il ferait tout...
La suite dans un prochain post...

mardi 25 août 2009

*5h12*


5h12, je suis face à deux constats :
Le jour se lève, la lumière est encore grise… teintée d’orange, et je savais que cette image ne me quitterais pas.
Non, pas l’image du lever de soleil mais le fait de l’avoir vu hier.
Voilà des jours et des jours où je suis incapable de me rappeler ce qui s’est vraiment passé, et il m’arrive de me dire que ce n’était qu’un mauvais rêve et que je n’ai rien vécu de tout ça.
C’est le déni ? Je ne sais pas…
En le voyant hier, je me suis rappelée violemment que ce n’était que vrai.
Ce qui est vrai ?
J’ai 27 ans, j’ai été mariée et je suis divorcée.
Déjà ?
Oui, déjà…A l’heure où les filles de mon âge, mes amies et les autres, se préparent… J’en ai déjà fini.
Ce qui me fait le plus mal aujourd’hui, je ne saurais pas le mettre par ordre de priorité, importantce ou intensité :
J’avais pris un chemin devant Dieu, un maire et ma famille, j’ai eu une maison, à moi… un garage, un chat, un balcon, des plantes d’intérieur, un mari qui rentre le soir et pour qui je préparais à dîner dans ma cuisine. Je prenais la pilule, et j’avais une femme de ménage.
Ceci est le parcours normal, de toute femme mariée.
Je n’avais pas à me plaindre, je devais patienter, tout allait rentrer dans l’ordre…
Sauf que tout ne s’est pas passé comme ça…
Quand un homme s’est retrouvé dépassé par les évènements, a joué avec les sentiments, de la femme qu’il avait en face de lui. Quand il a réussit à me faire haïr ce que j’étais. Qu’il m’a poussée à m’en aller par tous les moyens, puisqu’il me donnait le choix de souffrir auprès de lui pour toujours, ou de souffrir seule un temps.
J’ai opté pour la seconde, la première était devenue impossible ?
La seconde comporte une dimension de deuil importante.
Je dois faire le deuil de cette relation qui ne m’apportait plus que de la souffrance, faire le deuil de ma jeunesse, de mon innocence.
La mort t’impose le fait que la séparation soit irréversible, irréparable, on sait que la personne est partie parce que c’est la volonté divine, et quelle ne reviendra jamais.
Le deuil de la séparation est tout autre, l’objet reste souvent là, sous vos yeux, c’est à vif (écorché) qu’il faut tourner la page.
Des études en psycho ont montré qu’il est plus facile de remonter la pente quand on a pris la décision. Se voir imposer un chamboulement pareil est très dur à gérer.
D’autres études montrent que la personne qui a pris la décision de la séparation peut à posteriori, peut se demander si finalement, ce n’était pas dans la précipitation, et si elle ne s’est pas trompée. Même si elle est pleinement convaincue de son choix et ne regrette pas son geste. C’est une des phases de doute par laquelle on passe, pendant le deuil d’une séparation. On ne retrouve pas cette phase dans le deuil suite à un décès, puisque la décision c’est Dieu qui la prise.
L’horizon devient rose orangé, il est 5h35. C’est beau et… c’est encourageant !
Ce que j’appelle le deuil ici, n’est en aucun cas l’amour perdu, mais l’insatisfaction de certains besoins, qui étaient comblés par la personne et par la vie qu’on menait avec elle.
Les petites habitudes, qu’on continue de voir chez les autres, et qui nous manquent…
J’ai 27 ans, je suis déjà divorcée, je suis en deuil… je ne sais pas aujourd’hui quel sens va avoir ma vie. On ne le sait jamais, c’est vrai, mais…je sais que je ne suis pas prête à avoir une personne dans ma vie, avoir de nouveau un chez moi, jouer à la dinette, dormir auprès d’un homme qui est le mien, pour le meilleur et pour le pire,mettre de jolis draps…
Ce fut un tête à queue en pleine route… ça fait partie intégrante des aléas de la vie. Ceux qu’on ne prévoit pas.
Je suis de retour chez mes parents, et rien n’a changé, tout est exactement comme avant, ma chambre, mes habitudes, ma famille et l’amour que je lui porte…Je suis heureuse d’être ici.
Je suis heureuse d’avoir capté ce ciel rose qui s’est déjà estompé, il a très vite viré au blanc, il est 5H41.
Je ne sais pas si un jour, je reprendrais une vie normale, auprès d’un homme que j’aime et qui même (jeu de mot pour dire qu’il m’aime de la même manière, d’une manière saine, pure et respectueuse) si jamais j’aurais un enfant, si j’entendrais « Maman ».
L’essentiel est qu’aujourd’hui je ne suis pas malheureuse, je suis seule par choix, je suis en phase post traumatique, et je suis fatiguée.
Reprendre le dessus, aller au-delà, …, j’illustre ça comme une course d’obstacles. Les premières haies ont été franchies, non sans difficulté… mais j’y arrive.
J’ai fait le bon choix… le meilleur des deux qui s’offraient à moi… Mais pourquoi n’ai-je pas eu le choix que tout aille pour le mieux, parmi les options ?
Je ne l’ai pas eu.
Un jour, le jour se lèvera sur ma vie, comme la lumière est entrée dans ma chambre ce matin, sans prévenir, juste parce que je lui ai ouvert les volets.
Je t’attends, précieux jour… pour capter le moment furtif, rose orangé.
Je le mérite, j’en suis convaincue.
Il est 5h54.

mardi 18 août 2009

*J’ai encore rompu… *

Une seconde histoire qui s’envole en fumée… que dis-je… Une énième histoire.
Je vais finir par croire que le problème, ne vient ni de sa mère, ni de la société,… mais bel et bien de moi… trop mal pour écrire. Je reviendrais… peut être…

mercredi 29 juillet 2009

*Mea Culpa*


L’article décousu du Mardi 14 Juillet 2009,
22 Décembre 2008,
La délivrance… enfin c’est ce que je croyais… disons plutôt que l’adversaire à quitté le ring… Mais un fantôme l’a remplacé. Cet être translucide me perturbe, il me ressemble étrangement… mais en plus moche. Qui est-il ?
Je m’en fiche, je ne suis sortie que plus forte de cette épreuve… J’ai été vampirisée, mais pendant l’opération d’aspiration de mon énergie, je me suis transformée moi-même en vampire.
Je me sentais revigorée parce que je n’appelais pas cette délivrance un échec mais une échappée belle.
Je me suis sentie belle, et échappée… et prête à re-croquer la vie à pleines dents, mais ça n’a duré qu’un temps.
Je me suis redirigée vers la raison, l’assurance, les gens en qui on peut avoir confiance… tout n’était qu’à 99% raisonnable et sûr.
Bonjour les surprises ?!
A coup de « ça ne m’étonne pas ! » et de « Fallait s’y attendre », j’ai fini par conclure que « c’est tout ce que je mérite ».
Quand le Saint devient mytho, le fidèle devient traître, l’amour devient haine… comment faire confiance…
Quand on te dit des choses sur toi que tu as du mal à entendre, à croire… mais que tu finis par intégrer.
C’est là que tu observes ce fantôme et que tu te dis, « je commence à comprendre… J’arrive à apercevoir ses traits,… c’est moi, comme je me vois… c’est moi telle que cette histoire m’a transformée, telle que la société m’en a remis une couche, telle qu’elle m’a poussée à me juger. »

Je suis la seule à me donner des illusions, j’ai cru à l’impensable, me suis conduite à l’infernal, ai cru à l’impossible, me suis donnée en pâture, a été de bonne foi… ceci est répressible par la société… Cette même salope qui, une fois que je me suis rendue à l’évidence et ai crié « MEA CULPA » en plein envol, m’a tiré entre les omoplates...
Mauvaise jugeuse, fausse forte, naïve, … viens ici ! Elle m’attrape par les cheveux et continue d’essayer de me faire mordre dans la poussière.
Je résisterais, me reprendrais en main, ne la laisserais pas me faire croire que je suis un poison toxique pour moi-même… c’est elle le poison et je me désintoxiquerais. Elle m’a montré des voies, qui ne sont pas celles du seigneur, pas celle du destin… mais celle d’une fille qui continuerait à se fourvoyer pour accepter la manipulation perverse que lui inflige cette narcissique société, mythomane et qui exige que tu sauves les apparences à tout prix. Souris face à elle et retourne-toi pour pleurer. Rentre dans les rangs et passe ton temps à regretter… Elle te culpabilise mais tu dois encaisser, projette tous ses travers sur toi et te critique…mais tu dois continuer à sourire, bats toi contre elle pour qu'elle ne te pousse pas à la dépression et l'auto-dépréciation… elle devient ta pire ennemie, te pousse au suicide (social?).
En caméléon vorace et roublard, elle monte sur le ring et te mets face à ce qu’elle veut faire de toi, ce(tte) « toi » moche et malheureux/se, mais si « aux normes ». Alors tu as le choix, et ça s’appelle le libre arbitre.

Je conçois que c’est très dur d’être fasse à soi même et de décider de se mettre KO. Mais quand on pense que cette image n’est qu’un « démon », que de le sortir du ring te permettra de respirer, de vivre et de ne plus avoir une présence qui te pousse à te résigner, capituler, accepter un triste sort « social » sonnant tellement faux.

Tu choisis quoi ? La baston et le max de chances d’accéder au bonheur ? ou Les démons et la schizophrénie ?

Pour moi, je suis au creux de la vague mais je suis sûre qu’il vaut mieux se battre pour le bonheur que de se battre contre une psychopathologie.

mardi 14 juillet 2009

*Mea Culpa*


L’article décousu du Mardi 14 Juillet 2009,
22 Décembre 2008,
La délivrance… enfin c’est ce que je croyais… disons plutôt que l’adversaire à quitté le ring… Mais un fantôme l’a remplacé. Cet être translucide me perturbe, il me ressemble étrangement… mais en plus moche. Qui est-il ?
Je m’en fiche, je ne suis sortie que plus forte de cette épreuve… J’ai été vampirisée, mais pendant l’opération d’aspiration de mon énergie, je me suis transformée moi-même en vampire.
Je me sentais revigorée parce que je n’appelais pas cette délivrance un échec mais une échappée belle.
Je me suis sentie belle, et échappée… et prête à re-croquer la vie à pleines dents, mais ça n’a duré qu’un temps.
Je me suis redirigée vers la raison, l’assurance, les gens en qui on peut avoir confiance… tout n’était qu’à 99% raisonnable et sûr.
Bonjour les surprises ?!
A coup de « ça ne m’étonne pas ! » et de « Fallait s’y attendre », j’ai fini par conclure que « c’est tout ce que je mérite ».
Quand le Saint devient mytho, le fidèle devient traître, l’amour devient haine… comment faire confiance…
Quand on te dit des choses sur toi que tu as du mal à entendre, à croire… mais que tu finis par intégrer.
C’est là que tu observes ce fantôme et que tu te dis, « je commence à comprendre… J’arrive à apercevoir ses traits,… c’est moi, comme je me vois… c’est moi telle que cette histoire m’a transformée, telle que la société m’en a remis une couche, telle qu’elle m’a poussée à me juger. »

Je suis la seule à me donner des illusions, j’ai cru à l’impensable, me suis conduite à l’infernal, ai cru à l’impossible, me suis donnée en pâture, a été de bonne foi… ceci est répressible par la société… Cette même salope qui, une fois que je me suis rendue à l’évidence et ai crié « MEA CULPA » en plein envol, m’a tiré entre les omoplates...
Mauvaise jugeuse, fausse forte, naïve, … viens ici ! Elle m’attrape par les cheveux et continue d’essayer de me faire mordre dans la poussière.
Je résisterais, me reprendrais en main, ne la laisserais pas me faire croire que je suis un poison toxique pour moi-même… c’est elle le poison et je me désintoxiquerais. Elle m’a montré des voies, qui ne sont pas celles du seigneur, pas celle du destin… mais celle d’une fille qui continuerait à se fourvoyer pour accepter la manipulation perverse que lui inflige cette narcissique société, mythomane et qui exige que tu sauves les apparences à tout prix. Souris face à elle et retourne-toi pour pleurer. Rentre dans les rangs et passe ton temps à regretter… Elle te culpabilise mais tu dois encaisser, projette tous ses travers sur toi et te critique…mais tu dois continuer à sourire, bats toi contre elle pour qu'elle ne te pousse pas à la dépression et l'auto-dépréciation… elle devient ta pire ennemie, te pousse au suicide (social?).
En caméléon vorace et roublard, elle monte sur le ring et te mets face à ce qu’elle veut faire de toi, ce(tte) « toi » moche et malheureux/se, mais si « aux normes ». Alors tu as le choix, et ça s’appelle le libre arbitre.

Je conçois que c’est très dur d’être fasse à soi même et de décider de se mettre KO. Mais quand on pense que cette image n’est qu’un « démon », que de le sortir du ring te permettra de respirer, de vivre et de ne plus avoir une présence qui te pousse à te résigner, capituler, accepter un triste sort « social » sonnant tellement faux.

Tu choisis quoi ? La baston et le max de chances d’accéder au bonheur ? ou Les démons et la schizophrénie ?

Pour moi, je suis au creux de la vague mais je suis sûre qu’il vaut mieux se battre pour le bonheur que de se battre contre une psychopathologie.

vendredi 19 juin 2009

*Le mec, la fille, la psy et la commère..."


Hier en sortant du bureau, je suis allée comme tous les mardis et jeudis chez ma psy.

Son cabinet se trouve au deuxième étage dans un complexe qui compte un cabinet d'avocat, un cabinet de psychanalyste, un cabinet d'endocrino, un cabinet de pédiatre, un huissier, un truc de finance et de gestion de projet... c très "pro" comme lieu :)

Au premier, il y a un cabinet d'endocrino où travaille une nana, (je pense que c'est la secrétaire) d'une vulgarité innommable. Je sais ce que je dis puisque je la vois au moins 2 fois par semaine.
Soit elle mange des glibettes sur son bureau, soit elle discute à haute voix avec la femme de ménage, soit elle parle au téléphone de fringues avec une amie. Le genre qui fait pas du tout cabinet médical... Quand je passe, elle me lance à chaque fois un regard incendiaire et interrogateur: elle me scrute de haut en bas, (scan vestimentaire !) et se demande: " mais elle va chez qui celle là?" (Avocat, psy, huissier?)

Je suis sûre qu'une fois, elle est sortie de son bureau bordélique pour voir à quelle porte je sonne!

C'est le genre concierge...

Hier, je montais tranquillement l'escalier, arrivée au niveau du bureau de la pipelette, un jeune homme me croise dans les escaliers et se trouve obligé de s'arrêter pour me laisser passer.
Un regard furtif m'a permis de conclure: Jeune homme, la 30aine, propre sur lui, en costard, pas trop mal... le genre qui plaît !
Il s'arrête pour me laisser passer, juste en face du bureau de la commère, et me souris: "Vous allez chez le médecin??" Je suis surprise, je bafouille: "oui enfin non?!"

Je me retourne pour voir le regard du cerbère...

Il me dit" y a des médecins" ici, je regarde sa malette... Il doit être délégué médical...
Je dit "oui?!" insinuant: mais j'en sais rien moi, qu'est ce tu me veux!

"Vous allez chez l'endocrino? le pédiatre? le psy?"

Je répond "le psy"... sèchement parce que l'interrogatoire commence à m'ennuyer ! et là une idée me passe par la tête: " c'est quoi ce regard miéleux, il me drague ou quoi?"

J'avance d'un pas d'un air de dire: stop! plus envie de discuter... je monte 2 marches, il est encore en mode "arrêt"... Il se retourne et me dit: "On se connaît peut être ?"

Là, je me retourne, et je continue de monter: "Je ne crois pas non... " et là je disparais!

J'entends l'autre en bas, qui le réceptionne, "Bonjour, ..., vous cherchez un médecin?" :))))

Lolita says: Jalouse!

mercredi 17 juin 2009

*Avant et après mais pas pendant…*




Ma psychanalyse avance bien… D’après le docteur…
Mais d’après moi, il me semble que c’est moi qui n’avance pas…
6 mois après avoir divorcé, je n’ai plus de mémoire …
On vient me dire que mon ex mari m’aime toujours, qu’il me pleure, … et qu’est ce que ça te fait me direz vous ?
Rien, absolument rien… Je trouve ça d’une absurdité effrayante… Il m’aime et m’a laissée partir par égo.
Par égo, il a laissé partir la femme avec qui il a partagé autant d’années, avec qui il s’est vu pour la vie… avec qui il a signé un contrat de mariage devant mère et maire….avec qui il s’imaginait faire des enfants… Auprès de qui il se voyait finir… et mourir…
Il m’a laissée partir et mourir… en tendant sa carte d’identité au juge en disant « oui, à l’amiable », sans penser que le lendemain il serait à mes genoux, me suppliant de revenir.
Pourquoi ce massacre ? … A qui je pose cette question ?... Sans réfléchir, c’est à moi-même que je la pose… Je me suis donnée en pâture, je me suis donnée au massacre…
Ce petit jeu d’égo factice, m’a détruite… Détruite, ce n’est pas le mot… Je suis physiquement remise… mais je suis une autre… celle qui était dans ma tête… celle qui a pu l’aimer, lui… elle est morte…
On dirait qu’elle m’a laissé une lettre avant de partir… « Fais attention… qu’on ne t’y reprenne plus… Je ne veux pas que tu meurs. Survie, pour rester en vie… Oublie moi, fais comme si tu m’avais jamais connue… fais celle à qui ça n’est jamais arrivé… c’est ton jour de gloire, ta naissance… ta renaissance. »
Par moment, j’ai foi en celle qui a pris sa place… j’admire sa force… son tempérament de feu. Et par moment, je la déteste, elle est moins sensible, moins câline, moins sentimentale…
Elle reste vraie et sincère mais tellement meurtrie, tellement blessée…
Il m’a aimée avant… Il m’aime après… mais et pendant ?
Les ex qui rappliquent après le divorce, dont un me propose carrément de m’épouser et d’habiter à la Marsa… :)
Les amis qui se présentent comme « potentiels »…
Mais je me tue à leur expliquer… Je suis une fille qu’on séduit, qu’on désire,… qu’on aime… mais qu’on n’épouse pas…
Pourquoi j’ai cette opinion de moi-même…
Pourquoi relation rime pour moi à séparation…
J’aime le jeu de séduction, mais faut il qu’il mène à quelque chose…
Je ne sais plus si je m’aime… et je ne comprends pas pourquoi on m’aime…
Et celui qui m’aime aujourd’hui, m’aimera t-il encore quand je serais un acquis, sa femme…
Est-ce que je m’aime ? Avant Oui, … Après, oui …
Avant, après et pas pendant ?

jeudi 28 mai 2009

*Abrutie comme une vache en peinture :p *


Assurance émotionnelle…

Il a dit qu’il préférait me voir avant…

Mais voir quoi ?

Ce calme étrangement terrifiant qui s’est emparé de moi ?

Le fait que je ne sois plus attachée à rien, peut être ?

Je ne souffre pas… Je ne souffre pas du tout… Je me demande simplement si tout cela en vaut la peine. Simplement…

Sans amour tout à l’air si simple, si facile…

C’est tjrs gris… ce n’est pas blanc, ce n’est pas noir … et ça n’a aucune chance d’être rose…

Aidez moi à penser que mon cœur va redémarrer … Ceci n’est qu’un coma… Il va redémarrer !

Il entend tout, capte tout, observe tout, analyse tout… mais il est incapable de bondir, de battre, de vivre…

Je le sens comme agrippé à un rebord dont il va tomber… Si Je me concentre bien, je sens ce tremblement, cette adrénaline que seule la peur me fait monter !

Il n’y a que la peur qui me fasse vibrer. Seule la peur me témoigne de la présence d’un cœur dans ma poitrine… tout autre sentiment, m’apporte un calme et une sérénité, doublés d’un regard très vide… presque trompe l’œil… Je n’ai pas l’air d’une vache, mais j’ai l’air d’une vache en peinture…

Haaaa Haaaa Haaaa… Une vache en peinture ! N’importe quoi… Je savais bien qu’il ne me fallait pas plus d’une vingtaine de lignes de déblatérations sans fondement pour éclater de rire…

Je n’ai pas de cœur, mais je ris… ça veut dire que je vis et ça me suffit !

A bon entendeur…

mardi 12 mai 2009

*Love me, Marry me, Leave me…*




En ce moment, je n’entend parler que de séparations… un nombre incommensurable de séparations, après des années, après des mois, après des semaines, des jours de mariage… mais aussi des années, des mois, des semaines, des jours avant le mariage.

Ma cousine, un an jour pour jour… entre l’établissement du contrat et la prononciation du divorce.
Moi, 6 mois de vie maritale, après 8 ans de vie commune.
Une amie, 4 mois de vie maritale, après avoir dissous (parce que pas consommée) une première union (de raison) pour l’épouser (par amour), et il divorce!
Un ami, divorce après quelques semaines, pour mésentente financière
Une vague connaissance, de retour chez ses parents, préfère réfléchir avant de faire un enfant, … deux jours de réflexion, les papiers du divorce arrivent par la poste avant qu’elle n’ai fini de réfléchir… « Je ne m’excuse pas, je ne suis pas fait pour le mariage, je m’en suis rendu compte après ».

Hier, je parlais avec une collègue et amie, on se disait qu’aujourd’hui, nous, femmes, ne voulons plus nous marier. Nous pensons qu’aujourd’hui en Tunisie, les gens se marient pour de mauvaises raisons, contre les fondements du mariage, et pour la société.

Flashback :

De quoi avaient besoin nos grands-mères, en se mariant ?

• Avoir un statut social
• Sortir de l’autorité paternel pour trouver la (pseudo) liberté avec un mari
• Se faire entretenir financièrement
• Se sentir protégée par un homme
• Faire des enfants
• Avoir un rôle à jouer en faisant la cuisine et éduquant les enfants

Ce dont souffraient nos grands-mères, en se mariant ?

• Peu de liberté de bouger
• Peu de liberté de parler
• Peu de liberté de décision
• L’estime de soi n’était vraiment liée à un accomplissement personnel mais tournait surtout autour de mari, enfants et cuisine

(Bon je l’avoue c’est un peu caricatural… mais ch’uis libre sur mon blog)

Le plus important et je ne le dénigre pas, c’est qu’elles étaient heureuses. Ma grand-mère est avec mon grand père depuis 55 ans, elle a supporté l’adultère pendant 15 ans, mais elle l’aime et elle est heureuse. Elle me dit et me répète que c’est le devoir de la femme de servir corps et âme son mari, que c’est sa raison d’être (pas son devoir, parce que là je suis d’accord, mais pour elle c’est au-delà du devoir), et que le divorce c’est aussi grave que la mort qui tue… L’homme est fort, il est fait pour gérer, pour décider, pour vivre sa vie à l’extérieur, donc il connaît la difficulté de travailler, de ramener de l’argent, …. T’éxagères un peu Mamie, mais je ne t’en veux pas… c’est le schéma dans lequel tu as vécu…

En fait, aujourd’hui, nous, les femmes, où en sommes-nous par rapport à nos grands-mères ?

• Nous portons le pantalon et conduisons des voitures, des 4x4 et des camions (comme l’homme)
• Nous avons fait des études (comme l’homme, ou + généralement, les nénéttes sont meilleures à l’école, c connu :p)
• Nous avons des boulots, (comme l’homme et avec l’homme…Nous sommes même hiérarchiquement bien positionnées)
• Nous ramenons de l’argent (comme l’homme et pour aider l’homme)
• Nous savons parler actu et culture gé’ (pour communiquer avec l’homme sur autre chose que la bouffe et la grossesse, et pour renflouer son égo devant les autres hommes)
• Nous nous faisons belles et restons minces (pour l’homme et pour le fidéliser : vraie stratégie de marketing)

Bon, comme ça c’est dit, ce n’est qu’un constat…

Donc par élimination, tout en restant dans la logique et non la logique féministe…
La femme sait aujourd’hui comment ça se passe à l’extérieur, la difficulté de travailler et de collecter de l’argent, de se faire sa place et de réussir face à l’homme… (Allons encore plus loin… c’est la fête du slip !!)

Elle aide l’homme dans sa conquête du monde extérieur et se fait respecter par ses collègues et amis (Hommes, mais pas les leurs) pour leurs prouesses techniques à la fac, au travail, et au volant (bon, ça c’est encore à prouver mais elles y travaillent).

Entretemps, elles portent et recousent les pantalons, travaillent au front et cuisinent (du tajine au poulet aux sashimis), éduquent les enfants et parlent actu et politique au restau… Sentent bon le shampoing et ont les ongles vernis mais emmènent leurs voitures à la visite technique, et sont capables d’expliquer ce qu’est une purge et pas seulement celles qu’elles font à leur maris (Bon, je deviens vulgaire… mais je m’emporte ! Je mène mon combat !)

De quoi a besoin une femme aujourd’hui,

• D’une b*te pour prendre son pied
• D’un regard qui sous entend « Quelle femme ! »
• De montrer tous les lapins de son chapeau en étant sûre d’elle et encouragée
• D’être gratifiée par des mots, des gestes
• D’être respectée à la maison, aidée, secondée et comprise
• D’enfanter
• D’avoir une position « socialement correcte »

Pour en revenir à la discussion que j’avais avec ma collègue et amie, aujourd’hui la femme veut plus que jamais ce dont elle besoin. Comme elle a eu besoin de Bourguiba pour s’émanciper, de diplômes pour travailler, de sperme pour enfanter, de courage et d’effort pour se faire accepter en société comme la (pseudo) égale de l’homme (on y travaille)… Tout ça pour dire, que quand femme veut, femme peut.

Donc nous avons des BESOINS, et nous exigeons de les combler. Alors quand ce n’est pas possible à la maison… ça crée des problèmes et on finit au tribunal. La femme n’a plus peur du divorce, et comme elle démissionne d’un emploi pour en trouver un plus valorisant, elle en fait de même avec son conjoint.

Je ne suis pas un homme et l’Homme peut avoir un tout argumentaire, d’ailleurs j’invite qui veut à nous le soumettre. Nous sommes ouvertes et pas seulement de l’entrejambes. (De nos jours, nous nous autorisons la vulgarité, surtout moi !!!)

Donc, dans les points cités plus haut, les deux seuls à poser problème sont les deux derniers, surtout à Tunis :

• D’enfanter
• D’avoir une position « socialement correcte »
Car les autres sont possibles sans avoir à établir un contrat de mariage ! Oui, oui,… :)
A Tunis, nous nous marions pour répondre favorablement à la question du jugement social : « Tu es mariée ? »

Les plus culottées diront : « Oui, mais je suis malheureuse », on leur répondra : « C’est mieux que d’être vielle fille ! »

Absurde, société castratrice, instigatrice de frustration, d’envie… Société de merde !

Aujourd’hui, les filles tunisiennes (sauf exception, oui, oui… !) se marient pour comme elle irait chez le gynéco se faire triturer la foufoune par un spéculum. C’est un peu froid, c’est étrange au début comme sensation, et on ne peut pas dire que ce soit désagréable… ni agréable ! Et comme toutes les nanas le font… ben on le fait ! Mais il faut le faire par précaution, pour faire des enfants tranquille !

Idée : Et si on autorisait le concubinage pour réduire les divorces?! Pas con, hein ?... ouais, ben pensez-y ! Parce qu’au moins on irait à la mairie pour de bonnes raisons… l’AMOUUUUR ! Et non la société !

Messages perso aux p’tits gars !

Et puis les mecs, acceptez notre transformation (en cyborg émancipé qui se laisse pas faire) et dites nous si on manque à notre devoir… On est assez intelligentes pour comprendre, on arrangera ça !

Et arrêtez de nous comparer à vos mères. Vous ne tirez pas vos mères, que je sache (quoique ?!)alors arrêtez de nous mettre dans le même sac ! On le sait, … elles étaient des femmes parfaites !... Mais pas nous ! Et pourquoi tu m’as épousée ?... Il fallait me le dire que tu voulais que je ressemble à ta grand-mère, ou ta mère, vision d’horreur ! Et dans ce cas, j’aurais été cette personne dans l’assistance qui n’aura pas accepté de se taire à jamais, j’aurais dit NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !


Je pense aujourd’hui et ça n’engage que moi, petite Lolita, que le mariage tunisien favorise le divorce et l’homosexualité, et est trèèès castrateur,… bien plus qu’une belle mère !
Allez assez blasphémé… J’attends les commentateurs qui vont me descendre en flèche ! Mais ch’uis une femme, mais j’ai les reins solides,… tu l’as pas remarqué au lit, chéri ? … ben, c’est pareil dans la vie ! :p

mardi 24 mars 2009

*Who Is She?*


Je réponds à une question super insolite du commentateur qui pourra deviner qui est cette jeune fille.

lundi 23 mars 2009

*Quand les doutes se propagent …. C’est le début de la renaissance ?*



Je me suis appliquée à ne pas confondre, divorce et échec mais surtout pour comprendre que ce divorce est une réussite, ayant nécessité un grand travail sur soi, mais qui constitue une possibilité de retrouver enfin le bonheur.

J’ai fait une erreur, un jugement égaré, comme chaque personne aurait pu le faire… toi, moi et les autres. J’en ai souffert et je continue à en souffrir. Mais je suis convaincue que la barre va se redresser, que je vais faire un bilan, et rebondir. Repartir sur des bases plus saines…

Je suis pourtant dans l’incapacité d’exprimer mes émotions, je pense que je refoule, contre ma volonté, j’aimerais assumer ma souffrance, par moments j’y arrive très bien et à d’autres moments… je n’arrive pas à me laisser submerger.

Je sens que je passe par une période de stress intense, de tristesse, de colère et d’angoisse. En société, j’essaye de ne pas les montrer… mais vu les réactions dans mon entourage, je ne le cache pas bien…. En réalité, j’essaye de m’en servir pour repartir, transformer cette colère en énergie recyclée.

Cette crise me permet de réviser ma vision de la vie de couple et de la vie amoureuse. Je sais que dans un divorce les torts sont partagés. Je dois faire le point sur ce qui de mon côté n’a pas été… sur mes besoins, mes désirs, mes réactions… Je dois remettre en question l’idée du mariage et de la vie à deux.

Parfois, on se rend compte après coup qu’on n’y a pas beaucoup réfléchis, et qu’on s’est engagés sans se demander si cette personne avec qui on semble être bien, s’applique à notre estimation de la vie maritale. Si je n’y pense pas, je risque de faire les mêmes erreurs… dans l’avenir.


Ce qui m’a aidé durant cette phase, et ce qui continue de m’aider… ce sont les personnes qui ont vécu des choses similaires. Elles seules étaient capables de comprendre ce que je ressentais, où le mal être dans lequel on se trouve par moment.

Les « amis » voient seulement parfois que l’aspect séparation est le fait qu’on se soit débarrassé de quelqu’un qui ne nous rendait pas heureux.

Un divorce, une séparation… c’est une part de nous même qui part avec la personne, agrémentée de souvenirs, d’un vécu communs, de petites habitudes, qui constituait une partie de nous.

D’un autre côté on se sent terriblement seul dans cette galère… Voir que d’autres y sont aussi, ça rassure, et voir que d’autres en sont sortis ça motive. Et, ils en parlent avec une telle sagesse, sur un ton si calme… Et, nous dans la tourmente, on s’imagine déjà en être sortie et en parler aussi sereinement comme une belle leçon de vie…

Oui, effectivement, j’ai de bons amis… mais ils n’ont pas encore fais l’expérience du mariage, et encore moins du divorce… ils sont incapables de m’aider, de me comprendre…

Alors, par simple empathie, j’essaye d’éviter au maximum de leur parler de choses qu’ils ne comprennent pas, de créer des débats sans fin sur le bienfondé du divorce, du fait qu’un peu de patience aurait permis d’éviter tout ce mal... Un bla bla sans fin qui se termine par un « de quoi tu te plains, c’est toi qui a voulu divorcer ? »

Par rapport à leur vécu, je deviens sans le vouloir moralisatrice, j’ai plus de recul aujourd’hui… par rapport cette expérience enrichissante qu’est le divorce : je sais qu’il y a des signes, des alertes qui permettent d’éviter les erreurs.

Et chaque fois que je vois un des mes amis aller vers un « warning », je ne peux m’empêcher de le signaler. J’y mets de l’émotion parce que j’en ai souffert… et j’en souffre encore. Mon entourage me trouve, désormais trop dure, trop sûre, trop… réductrice… Alors, je finis par me taire. Je ne veux plus jouer la rabat joie.

Du coup, je me demande si je ne dois pas prendre un peu de recul par rapport à tout ce beau monde… Et y revenir quand je serais moins à l’affut de la fausse note et plus confiante quant à l’avenir et la vie de couple.

Je ne tourne pas en rond, je travaille et socialement j’existe. Heureusement, c’est avec cet autre visage que j’ai réussis à me remonter la pente.

J’ai eu une autre bataille à livrer, la bataille contre la société qui voulait m’anéantir parce tout le monde ne me voyait pas à terre… Incompatibilité divorce/dignité… C’est mal me connaître que de penser que j’allais me donner en pâture à la société. Ceux qui ont essayé, m’ont déstabilisée un temps… et puis, on bien comprit que j’étais forte. Ce semblant de bataille a occupé mon esprit… et m’a détourné de ce qui a pu me faire souffrir.

Mais quand les gens (la société) profitent de ton nouveau statut pour te créer des problèmes, tu te mets à voir les relations humaines comme quelque chose de très éphémère, de volatile et de frivole. On se dit, si celui que je pensais être l’homme de ma vie, m’en a fait baver jusqu’à ce que je m’en aille, que puis-je attendre des autres ? Alors, on se décide à prendre le bon et à zapper le mauvais… et à donner, donner, donner sans compter… parce qu’on se rend compte que c’est là notre force : Donner de soi, de ce qu’on a et de ce qu’on peut…

Remise des compteurs à zéro, finis le donnant/donnant… Je te donne parce que je suis généreuse, et je n’attends rien en retour… Te donner me fais plaisir. C’est une opportunité pour moi, pour une renaissance, pour une croissance personnelle.
Merci à toi, à vous et à vous tous…


mercredi 18 mars 2009

*Femmes, Amour, Mariage et Sciences Occultes (épisode 3)*


Suite à l'épisode 1 et l'épisode 2, voici l'avant dernier, j'espère, épisode...de la série

*Femmes, Amour, Mariage et Sciences Occultes*

C’était au mois de décembre 2007, j’organisais mes fiançailles … J’étais en pleins préparatifs, alors que tous les signes étaient là pour me dire… « Repenses-y à 1000 fois… ». Il (mon ex ) était odieux, avec moi et ma famille… Mais on était à quelques jours… Pas question de faire marche arrière.

S. ma coiffeuse me harcelait de coups de téléphone… « Il faut que tu passes au salon… J’ai des choses à te dire… ». Mais je me méfiais d’elle. Une fois elle m’a dit je vais te présenter un mec… Un type qui fond chaque fois qu’il te voit sortir du salon… (*C’est normal, ce n’est qu’à ce moment là que je suis bien coiffée…*). C’était une vraie horreur ce mec…. Alors question bons plans… ma coiffeuse est la dernière sur la liste.

Un jour, alors que c’était la guerre froide entre mon ex et moi… Elle m’appelle de bon matin,
« Lola, à 10h tu me rappelles ? ».

Gentiment et poliment et au regard des 26 années où elle m’a coiffée (*20 fois tout au plus*) à l’œil prétextant que je suis née dans ce salon, (*En réalité, je suis née dans une clinique*), je l’ai appelée à 10h.

Elle m’a dit, je te passe quelqu’un :

« (moi) : Allo ?
(Une dame) : Bonjour ma fille,
-Bonjour,
-Commence par dire Allahou Akbar (Dieu est grand…)
-Pourquoi ???
-Dis le, je te dis…
Je m’exécute…
-Bon dis Besmellah… (Au nom de Dieu…)
-Mais pourquoi ?
Bref, ….
Elle me dit,
- j’ai vu des choses qui te concernent… Tu es bien Leïla, la fille de F.
- Ah, non, s’il vous plaît, je ne veux pas savoir…
- Ecoute-moi s’il te plaît…
-Non, je suis désolée, je n’y crois pas à vos histoires de voyance !
-J’utilise le coran (*Belle Excuse !*)
- S’il vous plaît je dois y aller…
-Tu es en train de préparer un grand évènement…
-….
-Mais tu atteindras la source sans jamais boire…
-Qu’est ce que ça veut dire ???!! (*nerveuse*)
-Tu n’arriveras jamais au mariage… (*Hein, Narjess, c’est encore toi ???? Sors de ce corps !*)
-… Hmm, (*Me racle la gorge, sceptique mais curieuse*) et pourquoi ?
-Il faut que tu viennes me voir… J’ai des choses à te dire… Ramène-moi, des paquets de thé vert, du sucre, de l’huile, … et viens me voir…
-Non, non merci…
-C’est là que je pourrais voir qui t’a jeté ce sort…
-Non, merci, je vous ai dit, je n’y crois pas… (*Je flippe sévère…quand même*)
-Il y a une femme derrière tout ça… Je l’ai vue …
-Oui, bien sûr… Bon, excusez moi, il faut vraiment que je retourne travailler
-Ma fille il faut que tu te préserves, il a quelque chose sur lui, un sort ! Je l’ai vu… Vous n’allez pas vous marier tant qu’il a ça dans son pull…
- Hein ? Son pull ? Qu’est ce qu’il a dans son pull …
-J’ai vu qu’il avait chez lui, dans un de ses pulls, caché dans ces affaires, des choses, qu’on a déposé là pour lui jeter un sort. Tu dois les retrouver et les détruire pour pouvoir te marier…
-Non, sérieusement…quel pull ??? (* là, je ne flippe plus, je suis terrorisée…*)
-Un des ses marcels (tricots de peau), celui qu’il met sous ses vêtements…

Je raccroche en furie…. Et je cours…. A mon bureau…. Parce que…. Mon ex…. N’a… Jamais… eu … de …Marcel….

Espèce de conne ! Tu m’as fait flipper…. Ah ! Cochonneries de voyantes…

Et puis d’abord, qu’est ce qu’elle comptait faire avec le thé et le sucre et l’huile… les envoyer à la rechercher du marcel perdu ???

jeudi 12 mars 2009

Quelque chose comme huit ans ?


* La lettre que j'ai laissée à mon ex mari, le jour où je suis partie... Je l'ai cachée avec la dernière photo de nous... d'ailleurs, c'est une magnifique photo (mensongère) trahissant un faux bonheur dans lequel j'aurais pu persévérer si ça en valait la peine... Je ne sais pas s'il l'a retrouvée, s'il la lue.... si il l'a comprise...*

Quelque chose comme huit ans ?

Comme tu me l’as souvent demandé… j’ai finis par m’en aller.
Que tu ne m’aimes pas… j’ai finis par l’accepter… mais que TU NE T’AIMES PAS, c’est bien ce qui me rend malheureuse pour toi.
Peut-on aimer les autres quand on ne s’aime pas soi même ?
Que tu n’aies pas confiance en moi,… c’est par toi qu’il faudrait commencer. J’ai toujours su que tu n’as jamais eu confiance en toi, mais je n’imaginais pas que ce serait à ce point. Au lieu de t’accrocher pour aller plus haut, tu te complais à tirer les autres vers le bas.
Tu sais, je pars le cœur léger, et bien contente de m’accorder une seconde chance d’accéder au bonheur. Même si tu as passé ton temps à me dire le contraire, je sais que je suis une fille bien et qui mérite tout le bonheur du monde. Toi-même tu le sais…
Tu m’as rabaissée et humiliée, tu m’as balancé des horreurs en pleine gueule pour me déstabiliser, tu m’as fait peur en hurlant et en cassant. Tu m’as traitée de tous les noms et même avoué que tu te mariais de force…Bousculée, bafouée et culpabilisée…
Pourtant, je n’étais pas coupable du crime contre l’humanité ? Tu ne m’as pas ramassée dans la rue ? ou retrouvée pénétrée par un autre ? … Et, par amour, les Hommes pardonnent même ça !
Et toi ? Pardonnes toi… pour commencer … tu pourras, peut-être, goûter, enfin au bonheur, pour comprendre ce que recherchent les autres en liant leur vie à une femme.
Lier sa vie à celle d’une femme… As-tu juste une idée de ce qu’est une vie ?
Tu penses certainement que la tienne vaut bien plus que celle des autres ? Que la tienne ne doit pas être gâchée au détriment de celle des autres ? Tu m’as gâché la vie pour ne pas que je gâche la tienne ? Ou parce que j’ai déjà gâché la tienne ? Ou peut être que la tienne est gâchée sans que je n’y aie aucune responsabilité, mais que tu gâches la mienne, juste pour qu’on soit égaux.
L’égalité dans le malheur… Belle devise !
Tu es un être fascinant de complexité… j’ai pourtant essayé de te montrer des évidences :
JE NE VEUX QUE TON BONHEUR.
J’ai vite compris que je ne pouvais pas te faire accéder au bonheur, puisque toi-même, le bonheur tu n’en veux pas ! L’herbe est toujours plus verte dans le près d’à côté.
De par mon tempérament (ou ce qu’il en reste), je suis bien trop persévérante et me fiche de récolter la gloire, je veux le RESULTAT. Je voulais que tu voies que je passais mon temps à cultiver « notre » près, pour qu’il soit le plus vert possible. Je me fichais même qu’il verdisse aujourd’hui, je regardais vers demain. Mais en rentrant chaque soir, tu piétinais tout.
Tes désirs étaient des ordres, non pas parce que je suis la femme soumise que tu as fait de moi. Mais pour te prouver qu’on peut se mettre soit même au placard, et dire « lui, lui, lui » au lieu de « moi, moi, moi ». Je me rends compte que je me suis mise au placard, au nom du MARIAGE, institution sacrée, pour laquelle tu n’as eu aucun respect. D’ailleurs parlons-en du respect…
As-tu un jour respecté quelqu’un ?... même ta personne ?... Tu sais bien que non !
En quelque chose comme huit ans, j’ai pu voir les 1000 visages avec lesquels tu jongles. Jongleur doué !... Chapeau Bas ! Mais, quel dommage que j’ai assisté à ta perte de contrôle. Par moment, tu te trompes de masque… normal, 1000 ça en fait beaucoup. Et aujourd’hui, embrouillé dans ce foutoir, tu ne sais même plus lequel mettre : l’homme trahi, le fils victime, l’ami équilibré, le gentleman aux milles ressources… ou mettre un grand coup de pied là dedans et montrer ton vrai visage ?... Non, jamais… celui là te fais bien trop honte ?!... Il est trop vide de sens et trop rempli d’amertume.
Monstre d’égoïsme, de narcissisme, … Tu me reprochais tous TES travers. Comment, en t’observant faire ton petit manège, aurais-je pu te trouver un tant soit peu Crédible ? C’est bien la seule chose que je te reprochais, moi… ton incrédibilité… et toi tu me reprochais de ne pas t’écouter. J’aurais pris des risques…mais par amour j’en aurais été capable.
Comme tu le vois, je ne suis pas la proie facile et la fille naïve (tu peux inverser en disant proie naïve et fille facile) que tu crois. Et je ne suis pas lâche, mais plutôt réaliste… Je veux le bonheur et il faut être deux à le vouloir, pour y accéder.
Je te laisse à la recherche de ton âme… Je ne peux te dire de chercher ton âme sœur, faut il encore que tu commences par trouver ton âme.

Ta femme pendant six mois, dans ta vie depuis huit ans.

mardi 3 mars 2009

*Femmes, Amour, Mariage et Sciences Occultes (épisode 2)*


J'étais l'instant au téléphone avec une voyante. Je précise, la voyante en question est une cliente pour qui je travaille, c'est moi qui propose mes services et non elle... Alors, je suis là, je fais mon speech, je suis déjà fatiguée de bon matin.... A la fin de la conversation "Merci Mme, je vous envoie un mail avec le récap de tout ceci et l'équipe exécutera votre demande dans les plus brefs délais..." Elle me dit: "J'attends votre email, vous avez une jolie voix, bien profonde, ..., pleine de responsabilité, vous avez une grande responsabilité, une grande responsabilité familiale..."
Je la sens prête à aller plus loin... Mais non, cette fois ça je ne me laisserais pas avoir. Je réponds aussi sec
"Oui, vous avez raison, j'ai bcp de responsabilités et pas seulement familiales... surtout professionnelles et là je dois vous laisser... Au revoir Madame...." :) .

mardi 24 février 2009

*Le fichier Aïe ! N’a jamais aussi bien porté son nom…*


Le fichier dans lequel j’écris mes messages de blog pour le nom aïe !, parce que je viens souvent y guérir mes blessures. Voilà des jours et des jours que je dis que je vais venir me consoler ici, … peu de temps après avoir vu ces photos, puis peu de temps après avoir eu un problème de famille, puis peu de temps après avoir eu un problème au boulot et puis… là peu de temps après avoir écouté la BO de Twilight…
Donc je viens traîner juste comme ça… juste histoire de montrer le bout de mon petit nez…
Je me donnerais un 6/10 pour mon humeur du jour, je suis super confuse… Je ne sais pas à quoi est due cette démotivation, cette baisse de moral, cette baisse de tension et de régime…
Je remonte peu à peu à la pente… j’ai tous les arguments qui font que… mais… ce n’est pas assez rapide à mon goût… j’ai les ongles cassés à force de m’agripper et de me tirer vers le haut, alors que la vision du blanc, l’écoute du nom, le mouvement des choses, un souvenir dépoussiéré … me transforme en sac de nœuds souffrant… torturé, incompris et incompréhensif… lourd et me tire vers la bas…
Oui, je me fais suivre… mais je crois qu’elle ne me suit plus…. Elle-même n’y arrive plus :
La mort ne me fait pas peur… la mienne serait une délivrance, celle d’autrui une fatalité qu’il faut accepter… et la voir telle que la perte d’un objet d’affection (une chaussure, un œil, ou l’objet de son amour…It’s all the same !)
Le blocage sentimental/sexuel/affectif… ne me laisse pas aller vers de nouveaux horizons : pas question de mettre mes sentiments, mes nerfs, mon affection, mon amour, ma libido, un orgasme…. Tous ceci me semble interdit parce que catalyseur d’une souffrance…inévitable…
Pourquoi je répète cette même phrase « pourquoi tu nous a fait ça ? » depuis tant d’années, d’abord à mon père,… puis à mon ex mari ?!! Quel est le rapport ?...
Je ne sais même plus si je souffre, je ne sens plus rien… mon cœur est comme mes orteils, il est gelé, je ne le sens plus… Je le sens bien là, il est froid, il est dur… je n’arrive même pas à lui faire arriver le sang convenablement… Il faudrait que je le bouge pour qu’il soit de nouveau irrigué… mais je n’arrive pas à lui faire parvenir quoi que ce soit, ce sont les échos qui me reviennent et ils me reviennent sans réponse…
Ceux qui ne comprennent pas me disent : « mais il ne fallait pas partir si c’est pour être si mal… »
Don’t know what I want, but I know It’s not you /Keep pushing and pulling me down…/I know in my heart it’s not you, Ooh I’ve should never thought! => Let’s go in the Twilight!
Il ne s’agit pas de lui… Il ne s’agit pas du tout de lui… Croyez moi… c’est moi qui ne va pas bien… simplement moi…

vendredi 13 février 2009

*Femmes, Amour, Mariage et Sciences Occultes (épisode 1)*



En ce vendredi 13, bien que pas du tout superstitieuse… Je poste le premier article d'une série qui parle de mon expérience avec les marabouts, voyants, devins et autres charlatans a qui j’ai eu à faire dans ma vie… Les histoires sont racontées aujourd’hui avec un certain recul, mais je suis convaincue… ces pratiques ont bousillé la vie de certains naïfs qui y ont cru. Heureusement, chez moi c'était très superficiel!

Ceci est entièrement le récit de mes expériences et non pas un article généraliste sur les femmes tunisiennes et l’emploi de l’art divinatoire pour répondre à des questions existentielles.

Dès mon plus jeune âge, j’ai cette image de la vieille dame en sefsari qui sonne à la porte en disant qu’elle voit dans le marc de café, les cartes, la paume de la main… Je demande à ma grand-mère : « Mamie, mais qu’est ce qu’elle voit ? »…

D’ailleurs, 20 ans plus tard, à part les dinars que je lui donne pour se foutre de ma gueule, je n’ai toujours pas compris ce qu’elle voit !!!

J’avais 15ans, je suis au lycée avec D. une amie… Elle est amoureuse de S. depuis le primaire ! Elle souffre depuis des années… et n’en guérit pas… c’est l’année de l’orientation, elle doit faire un choix décisif… Aller dans une branche de nuls pour le suivre, ou aller avec les meilleurs (dont elle fait partie) et l’oublier…

Alors, on lui propose d’aller voir « Narjess » une voyante qui a des visions en disant le coran OO°… Qui lui dira ce qu’il lui reste à faire…

Elle est à la Marsa (D’ailleurs, je passe devant chez elle tous les jours pour rentrer chez moi jsuqu'à aujourd'hui), elle bosse chez elle… Il faut prendre rendez vous par téléphone.

Elle me demande de l’accompagner, j’ai peur de ma mère… mais… J’y vais quand même en cachette. La consultation est à 5dt ou 10 dt en fonction du nombre de cartes à tirer (7 (Religieusement correct ou politiquement correct ou 13… (Encore ce treize !!))


On y va pour la première consultation, adolescentes, la consultation à 5dt nous convenait mieux !

Elle parle à D. en premier lieu… Lui débite un nombre de conneries incommensurables en faisant référence à ce mec, qu’elle aime éperdument (généralement, c le problème majeur quand on consulte) et en fonction des hochements de tête et émotions de ma copine, elle a pu déceler toutes les failles de sa vie ( Des années de souffrance, tu es à un tournant, tu veux comprendre ou prendre une décision, une décision importante… mais… Je ne crois pas que ça se fera… c flou)

On entend une sonnerie de téléphone : synopsis du film : c’est une dame qui a retrouvé son fils, qu’elle cherchait depuis des mois… et c’est Narjess qui lui a indiqué l’endroit (Tozeur aux portes du désert) en l’ayant vu dans un rêve après que la dame a fait les frais d’une 10aine de consultations… Je me demande vraiment si Narjess ne travaille pas plutôt avec les RG (renseignements généraux). Bref… Elle raccroche, nous relate les faits fièrement… On est subjuguées mais bon… On a un peu les boules aussi…

Elle continue avec ma copine…
- Tu vas devenir une artiste, un art manuel... .
- Je joue du piano !!! :)
-Oui, tu vas devenir pianiste, dans un pays très froid et tu vas rencontrer un homme, de la profession qui fera de toi une princesse des neiges… Tu ne feras pas d’études poussées parce que tu trouveras ta vocation…

*Break : Aujourd’hui, plus de 10 ans plus tard, mon amie D. est encore en HEC Paris (oui, c’est vrai que ces jours ci il fait froid, mais c pas la Sibérie non plus…) elle n’a plus touché un piano depuis des lustres, elle n’a rencontré personne et encore moins un mec du domaine, et au lieu de devenir une reine des glaces, c devenu une femme de marbre !*

Ensuite, c’était mon tour… Elle a commencé à me dire que j’avais des problèmes de famille avec un homme, mon père ou mon frère ou un cousin… (Forcément, ça ne pouvait pas être mon chien !) Et que j’attendais un papier important, en rapport avec une femme…

Plein de trucs « bateau » qui auraient collés avec n’importe qui, mais je trouvais quand même la coïncidence flagrante.

Puis elle m’a dit, tu as eu une grosse déception amoureuse d’un mec riche (là elle avait vu juste, c’est le fils du proprio de l’Amen Bank ! Bon, j’ai aussi la gueule de l’emploi… Dégaine de matérialiste : heureusement que les apparences sont trompeuses !) et que je suis encore sous le choc… Qu’il y a une histoire qui débute mais qui sera courte et sans aucun intérêt. Qu’il valait mieux que je me concentre sur autre chose… Notamment le fils de banquier qui allait revenir à la charge !... (Silence)

Moi : -C’est tout ?

Elle :- c’est tout ce que je vois… Tu veux rajouter 5 dinars et ajouter des cartes ?

Moi : - Pas d’avenir professionnel ? pas de mariage ? … Non, je ne veux rien rajouter du tout…

Elle :- Ah, avenir professionnel, tes parents sont riches (Y avait pas besoin de chercher midi à 14h pour voir que gt pas financièrement en difficulté) tu travailleras, avec l’un d’eux… quant au mariage, je ne vois rien… Y a des femmes qui sont jalouses de toi… elles vont te gâcher la vie… tout essayer pour te porter préjudice… Je ne vois pas de mariage !

*Break : Après le fils du proprio de l’Amen Bank (qui était l’histoire sans intérêt et sans lendemain et qui n’est jamais revenu), l’histoire qu’elle disait courte est sans lendemain, ct A. mon ex mari… Histoire tumultueuse de 8 années qui s’est soldée par un mariage et un divorce… Franchement ! Elle n’a pas été super fine la voyante ! Quant aux femmes qui me jalousent, y a-t-il une femme dans l’assistance à qui on ne dit pas ça, dès qu’une femme lui fait crasse… Enfin bon… c’est le temps qui répond aux interrogations*

Bref, quant à ma copine, complètement impressionnée… ne s’est pas arrêtée là !

Narjess lui propose deux plans : de lui faire oublier S. ou de l’ensorceler pour qu’il vienne à elle.

Ma copine lucide lui demande, comment le faire venir ? Elle lui dit, « Tu devras lui donner qqchose à manger ! Que je préparerais pour toi ! »

D. prise de panique, face à cette sorcière VoDoo, refuse, et demande à l’oublier : Elle lui a dit
« Bon comme tu voudras, je vais te donner un papier, tu le mets sous ton oreiller ce soir, tu dors dessus et tu me le ramène demain… Ne t’inquiète pas, c’est du coran qu’il y a écrit dessus ! Ne l’ouvre surtout pas tu briserais le sort !... Une fois que tu me le ramènes, je le ferais infusé dans de l’eau spéciale, et je lirais des incantations, et tu boiras l’eau… Et tu restes sans parler jusqu’au lendemain, après une bonne nuit de sommeil, il n’existera plus… » (PS: je suis sûre que le bout de papier était vide ! et que ct de l'eau de robinet. Mais on étais jeunes et connes)

Et effectivement, elle a eu du mal à se retenir de parler devant sa famille qui se demandait ce qui se passait, et le lendemain elle disait l’avoir oublié ! Elle a finalement choisi la branche d’orientation des nuls pour être avec lui… et Voilà… Il ne s'est jamais rien passé entre eux, parce qu'elle s'est rendue compte à quel point il était con! mais elle continue de dire que c'est grâce à Narjess!

Ah, au fait ! En quittant le bureau sombre de Narjess, voyant qu’elle avait réussi à endoctriner ma copine, elle fait encore une tentative avec moi, elle me dit « Et toi ? … Tu veux que ton fils de banquier n’arrive plus jamais à bander devant aucune autre femme que toi ?... Ramène un morceau de gâteau et on lui fait ça… ».

Je suis sortie de là, j’étais terrorisée… et j’en garde des séquelles jusqu’à aujourd’hui ! Pauv' Mec si je lui avais fait ça !!! J’ai vécu jusqu’au jour de mon mariage dans l’angoisse de ne jamais me marier…

J’aurais peut être du l’écouter finalement… Non, j'aurais jamais du y aller plutôt, chez cette folle !!:p

jeudi 5 février 2009

*Music Tag: pour tout le monde !*


Tag ‘Ipod’



“mettre son ipod en position aléatoire et coller les treize chansons qui sortent du chapeau aux treize questions suivantes, sans tricher bien sur !”.

Consigne: que celui ou celle qui est tenté(e) d'essayer, publie ça sur son blog et vienne le signaler ici?... Faisons de Lolita's Blog... le repère des tag "IPOD"

Au hasard, j’ai choisi une playlist… c’est celle sur laquelle je fais mon sport le matin… quand je suis en mode SURVIVOR !

Alors, voici les résultats :

1. Comment vous sentez-vous aujourd’hui ? I found You (Axwell)

> R. is that for you?

2. Comment les autres vous voient ? In and out of love (Armin Van Buuren)


> Je viens d’en sortir, et j’y retourne ? Sympa !!!

3. Quelle est l’histoire de votre vie ? Illusion (Benassi feat Sandy)

>C’est on ne peut plus vrai…

4. Quelle chanson pour votre enterrement ? For Your Love Original Mix (Offer Nissim)


> Ce serait sympa de mettre de la house à mon enterrement… pour me gratifier de mon amour … :)Je vois d’ici la tête de Maman…

5. Comment allez-vous de l’avant dans la vie ? I wanna freak u (Eddie Thoneick)
> ??

6. Comment être encore plus heureux ? Give Me Tonight (Offer Nissim)


> Je vois ce qui me reste à faire…

7. Quelle est la meilleure chose qui vous soit arrivée dans la vie ? It’s you, It’s Me (Kaskade)

> Non c pas une bonne réponse, où alors elle n’est pas encore arrivée !!!

8. Pour décrire ce qui vous ravit ? After The Rain (There’s always sunshine) (Fedo Mora & Camurri)

> Tout passe, et le beau temps revient toujours… donc quand ça va mal… ça me ravit de me dire ceci… La réciproque est aussi vraie ??!! A l’inverse quand tout va pour le mieux, je me dit que ça va partir en c**** à un moment ou un autre !!

9. Votre boulot pour vous c’est… ? Rock the house (Alex M.)

> C’est plutôt moi au bureau… :)

10. Que devriez-vous dire à votre boss ? Don’t Touch Too Much (Benassi Bros)

> Faut pas non plus s’imaginer tout et n’importe quoi… chers lecteurs… je ne suis pas victime de harcèlement!!
11. Pour vous, l’amour c’est… ? Infinity (Guru Josh Project)
> looooooool, on n’aurait pas pu faire plus juste, je crois !!

12. Pour vous, la sexualité ça doit être… ? Turn Me Up (Benassi Bros)
> Soyons sérieux… hmmh hmmh !



13. Bloguer pour vous c’est… ? Beggin (Madcon)
> Me vider plutôt… de mes angoisses, de ma culpabilité et de ma souffrance !


Je voudrais voir quelques amis répondre à ce tag... et tous ceux qui voudront bien...

Massir
Joli Coeur
Naddou
Yara
Wounded Spirit
Chopito
Ovide
TransitWorld

Pinklemon
Vanilia
Emma Benji
Elyes
Kaiser
Mon mystérieux "Ice"
Impure, ma coupine !
Mia's
Miss Gourmandise
Mehdi Ladjemi
Erana
Princess
Marsoise
Sohappi (qui n'a plus de blog !!)
Anouar
Noor...

mardi 27 janvier 2009

*Stairway to heaven...*


Il y a un moment sur lequel je voudrais revenir. Et, c’est un étrange sentiment qui m’a donné envie d’y revenir…

Je sens cette boule dans ma gorge. Cette pression sur mon cœur, ce tremblement de tout mon être et cette nausée qui m’est devenue si familière… On m’a tout juste dit qu’on avait vu mon ex-mari au restaurant. Et cette vague d’angoisse m’envahit. La première question, c’était… « En charmante compagnie bien sûr ?! ». Le « Non, avec des hommes » ne m’a ni fait plaisir, ni rassurée… C’est l’idée d’entendre encore parler de lui, au risque de le croiser, de croiser son regard qui me répugne au plus haut point. Je suis dans une ambivalence totale, si je le croise, avec une autre : serais-je dégoûtée à l’idée de le voir ou plutôt de la voir ?

Par les deux, il me semble… Le voir me torturerait… et c’est par cette déduction que je voudrais revenir sur ce moment dont je parle plus haut.

Il s’est produit un incident les derniers jours de vie commune. C’était le mois de Ramadhan, et nous avions reçu tous nos amis à dîner. Bien que psychologiquement éprouvant puisque tellement faux… ce dîner a réussi à leurrer tout notre entourage et même mon mari lui-même… Qui s’attendait à ce qui allait arriver le lendemain ?

On aurait plus parié sur « Lolita est enceinte » que sur « Lolita est partie ».

On a passé une nuit, l’un dans les bras de l’autre, malgré les problèmes …ça n’avait rien de sexuel… ça on n’en avait pas envie….

Le matin je suis au bureau et je sens un faux bonheur… une trêve, un cessez le feu… On s’envoyait des sms…et on prévoyait une soirée sexy en rentrant à la maison.

Quand dans ce nuage de sms, il m’appelle et me dit « Ma mère est fâchée contre toi… appelle là et fais lui des excuses… tout de suite… et je veux que tu sois convaincue de t’être trompée en lui manquant de respect. » Manquer de respect : Elle a refusé que je fasse part égale entre elle et mes parents, pendant le mois saint. Elle voulait que je ne voie pas mes parents et que je sois exclusivement chez elle. Et a exigé de son fils qu’il en soit ainsi. Et j’ai refusé de capituler…

J’appelle la vertueuse et pas du tout autoritaire Belle Mère, qui ne me répond pas téléphone, prête à faire des excuses pour un manque de respect involontaire. Pourtant, elle ne me répond pas… ni une, ni deux, et ni trois…

Son fils chéri et téléguidé me dit, elle refuse de te parler, et elle ne veut plus te voir… Nous n’irons plus chez elle, nous vivrons notre petite vie.

Je me disais : « Toi chéri ? Vivre sans Maman et sans l’argent de Maman ? Te contenter de moi ? Finir par me voir telle que je suis ? Accepter l’idée que je ne te veux aucun mal ?... »

Il me dit qu’il n’y a pas de quoi s’énerver que c’est tant mieux… et qu’il était hors de question qu’on se dispute et qu’il ne fallait pas que je sois perturbée.

Je ne croyais pas un mot de ce qu’il disait… je le connais, c’est un drame qui arrive. J’attendais sagement les représailles.

Je rentre, et j’attends que la sentence tombe…

Il est là, on essaye de discuter de tout, de rien … mais y a une gêne… une gêne palpable, comme si j’attendais que mon bourreau lâche la corde, pour que la guillotine tombe et me sectionne la tête.

Et ça n’a pas tardé…

Cette scène s’est transformée en massacre… sanglant, violent, pâtissier et culinaire…

Il s’est mis à hurler, à écraser le gâteau et en à mis partout. Du gâteau sur les murs, sur ces mains, sur mes vêtements. Il crie me pousse, et me blesse… les horreurs qui blessent mon âme, sont aiguisées, tout ce que j’aime y passe… de ma dignité à ma famille, de mes principes à ma gueule… tout, tout, tout… Il n’a rien laissé…

Je finis en pleine hystérie, en larme, l’orteil ensanglanté pour avoir mis un coup de pied dans le récipient en terre cuite, remplie de calamars en sauce… c’est dans ma vie que j’aurais voulu mettre un coup de pied… Mes doigts tordus… par ces doigts, pour me prendre mes clefs, m’empêcher de sortir de la maison, me regarder avec son regard de diable et me dire « Pleure,… tu peux pleurer à en mourir… Mais tu n’irais nulle part… ».

Je hurle « C’est ça un Homme, c’est ce qu’on appelle un homme, c’est ça un mari ???!!! »

Violence morale et physique… mais la violence morale fait de loin beaucoup plus mal… beaucoup plus mal…



Quand je le verrais avec la nouvelle… c’est de le voir qui me fera le plus mal… je me rappellerais de ce moment, où il aurait pu me tuer, ou j’aurais pu le faire moi-même… où je suis entrée, en larmes dans cette salle de bain, tourné le verrou, ouvert le tiroir à pharmacie regardé toutes ces rangées de pilules… pensé que je n’avais même pas à fermer le verrou parce qu’il viendrait pas me chercher… pensé à ma petite sœur, que je veux voir grandir… et pour elle, j’ai surtout pensé que j’avais un moyen alternatif d’arrêter de souffrir et de ne plus vivre avec lui, de ne plus avoir peur de sa violence, due à sa médiocrité… Il fallait que ça s’arrête… pas ma vie…Juste ma vie avec lui…Qu’il n’en valait pas la peine… qu’il ne valait rien… que je valais mieux que ça...

Belle Maman, tu as gagné… Ton Prince/Monstre est de retour…

lundi 19 janvier 2009

*Jugement Social Sur Une Femme Divorcée*


Ca y est je suis officiellement divorcée… Le jugement a été prononcé. Simplement, aujourd’hui, J’appartiens de nouveau au marché des célibataires. Je ne suis pas vraiment une célibataire neuve, je suis une célibataire de seconde « main ». C’est comme si on m’avait rendue au SAV, par manque de satisfaction ou sous motif de « matériel défectueux ». Disons que mon emballage n’est pas intact et ça se voit…. Alors qui voudra bien de moi ??
De nouveau sur l’étal, j’écoute ce que dise les consommateurs, passant devant mon rayon, ou je suis installée en tête de gondole, et où on me regarde et où on prend le même produit que moi, mais celui qui est juste derrière moi… parce qu’il n’a pas été exposé aux feux des projecteurs et donc, vu que protégé par mon emballage, le sien n’a pas ternis… Enfin, je philosophe… mais je pense que la métaphore est plausible…
En fait, il y a un fait que je ne peux pas oublier, et qui c’est produit il y a quelques semaines. Lorsque j’ai quitté mon domicile, j’avais besoin d’énormément de soutien, et besoin d’une certaine manière de légitimer ma décision (raisonnement complètement con, mais qu’on décide de divorcer, ce qui s’en suis n’est pas tjrs très rationnel.) Je suis allée voir une de mes meilleures amies, pour lui en parler… j’avais besoin qu’elle me dise, « oui, tu as eu raison, … avec ce que tu as enduré !! »
Son mari est un ami de la famille, et c’est même moi qui les ai présentés.
Bref, j’y vais, je demande que le mari soit présent… son soutien m’aurait été d’une grande utilité…l’avis d’un homme… d’un ami…
Je commence à raconter devant mon amie et son mari les traumatismes que g subis… et je suis au bord des larmes… je raconte tout, les mensonges, la manipulation, la violence morale… et quand je finis mon exposé par « Voilà pourquoi j’ai décidé d’arrêter tout ça, ici… sans essayer de sauver les meubles… »
Mon amie me regarde, elle est touchée, et convaincue de que j’ai fait le bon choix…
Son mari, qui jubilait aujourd’hui, car ayant attendu ce jour avec impatience, ce jour où il pourrait enfin, m’enfoncer le nez dans la merde et me dire à quel point il est mieux que moi !! Il toujours pensé que nos couples étaient en concurrence, et il n’aimait pas du tout mon ex mari.
Il prend son souffle et son air hautain et me dit :
« Bon, j’ai bien entendu, tout ce que tu nous raconte, mais… je n’arrive pas à t’encourager, à faire ce que tu comptes faire… Le divorce n’est pas une mince affaire… et ce qui t’attend est encore pire que ce tu as vécu… Une femme divorcée est une femme facile par définition, chaque homme qui t’approchera aura envie de coucher avec toi parce que le chemin est ouvert *, que tu seras fuie par tous les hommes sérieux parce que tu auras été décapsulée… et si tous les hommes sont comme moi, tu ne te remarieras jamais… puisque je n’accepterais jamais d’épouser une fille qui n’est pas vierge !! Donc, reste avec ton horrible mari, parce que si tu divorces, le pire est à venir».
En gros, c’est ça… il m’a dit que clairement je ne serais jamais heureuse, mais malheureuse et mariée vaut mieux que divorcée et considérée une pute… c’est ça ??
*ayant été mariée, je ne suis plus vierge… comme si les filles divorcées étaient les seules filles à ne pas être vierges…Balivernes, et surtout à Tunis…Quelle société de merde !