mardi 24 mars 2009

*Who Is She?*


Je réponds à une question super insolite du commentateur qui pourra deviner qui est cette jeune fille.

lundi 23 mars 2009

*Quand les doutes se propagent …. C’est le début de la renaissance ?*



Je me suis appliquée à ne pas confondre, divorce et échec mais surtout pour comprendre que ce divorce est une réussite, ayant nécessité un grand travail sur soi, mais qui constitue une possibilité de retrouver enfin le bonheur.

J’ai fait une erreur, un jugement égaré, comme chaque personne aurait pu le faire… toi, moi et les autres. J’en ai souffert et je continue à en souffrir. Mais je suis convaincue que la barre va se redresser, que je vais faire un bilan, et rebondir. Repartir sur des bases plus saines…

Je suis pourtant dans l’incapacité d’exprimer mes émotions, je pense que je refoule, contre ma volonté, j’aimerais assumer ma souffrance, par moments j’y arrive très bien et à d’autres moments… je n’arrive pas à me laisser submerger.

Je sens que je passe par une période de stress intense, de tristesse, de colère et d’angoisse. En société, j’essaye de ne pas les montrer… mais vu les réactions dans mon entourage, je ne le cache pas bien…. En réalité, j’essaye de m’en servir pour repartir, transformer cette colère en énergie recyclée.

Cette crise me permet de réviser ma vision de la vie de couple et de la vie amoureuse. Je sais que dans un divorce les torts sont partagés. Je dois faire le point sur ce qui de mon côté n’a pas été… sur mes besoins, mes désirs, mes réactions… Je dois remettre en question l’idée du mariage et de la vie à deux.

Parfois, on se rend compte après coup qu’on n’y a pas beaucoup réfléchis, et qu’on s’est engagés sans se demander si cette personne avec qui on semble être bien, s’applique à notre estimation de la vie maritale. Si je n’y pense pas, je risque de faire les mêmes erreurs… dans l’avenir.


Ce qui m’a aidé durant cette phase, et ce qui continue de m’aider… ce sont les personnes qui ont vécu des choses similaires. Elles seules étaient capables de comprendre ce que je ressentais, où le mal être dans lequel on se trouve par moment.

Les « amis » voient seulement parfois que l’aspect séparation est le fait qu’on se soit débarrassé de quelqu’un qui ne nous rendait pas heureux.

Un divorce, une séparation… c’est une part de nous même qui part avec la personne, agrémentée de souvenirs, d’un vécu communs, de petites habitudes, qui constituait une partie de nous.

D’un autre côté on se sent terriblement seul dans cette galère… Voir que d’autres y sont aussi, ça rassure, et voir que d’autres en sont sortis ça motive. Et, ils en parlent avec une telle sagesse, sur un ton si calme… Et, nous dans la tourmente, on s’imagine déjà en être sortie et en parler aussi sereinement comme une belle leçon de vie…

Oui, effectivement, j’ai de bons amis… mais ils n’ont pas encore fais l’expérience du mariage, et encore moins du divorce… ils sont incapables de m’aider, de me comprendre…

Alors, par simple empathie, j’essaye d’éviter au maximum de leur parler de choses qu’ils ne comprennent pas, de créer des débats sans fin sur le bienfondé du divorce, du fait qu’un peu de patience aurait permis d’éviter tout ce mal... Un bla bla sans fin qui se termine par un « de quoi tu te plains, c’est toi qui a voulu divorcer ? »

Par rapport à leur vécu, je deviens sans le vouloir moralisatrice, j’ai plus de recul aujourd’hui… par rapport cette expérience enrichissante qu’est le divorce : je sais qu’il y a des signes, des alertes qui permettent d’éviter les erreurs.

Et chaque fois que je vois un des mes amis aller vers un « warning », je ne peux m’empêcher de le signaler. J’y mets de l’émotion parce que j’en ai souffert… et j’en souffre encore. Mon entourage me trouve, désormais trop dure, trop sûre, trop… réductrice… Alors, je finis par me taire. Je ne veux plus jouer la rabat joie.

Du coup, je me demande si je ne dois pas prendre un peu de recul par rapport à tout ce beau monde… Et y revenir quand je serais moins à l’affut de la fausse note et plus confiante quant à l’avenir et la vie de couple.

Je ne tourne pas en rond, je travaille et socialement j’existe. Heureusement, c’est avec cet autre visage que j’ai réussis à me remonter la pente.

J’ai eu une autre bataille à livrer, la bataille contre la société qui voulait m’anéantir parce tout le monde ne me voyait pas à terre… Incompatibilité divorce/dignité… C’est mal me connaître que de penser que j’allais me donner en pâture à la société. Ceux qui ont essayé, m’ont déstabilisée un temps… et puis, on bien comprit que j’étais forte. Ce semblant de bataille a occupé mon esprit… et m’a détourné de ce qui a pu me faire souffrir.

Mais quand les gens (la société) profitent de ton nouveau statut pour te créer des problèmes, tu te mets à voir les relations humaines comme quelque chose de très éphémère, de volatile et de frivole. On se dit, si celui que je pensais être l’homme de ma vie, m’en a fait baver jusqu’à ce que je m’en aille, que puis-je attendre des autres ? Alors, on se décide à prendre le bon et à zapper le mauvais… et à donner, donner, donner sans compter… parce qu’on se rend compte que c’est là notre force : Donner de soi, de ce qu’on a et de ce qu’on peut…

Remise des compteurs à zéro, finis le donnant/donnant… Je te donne parce que je suis généreuse, et je n’attends rien en retour… Te donner me fais plaisir. C’est une opportunité pour moi, pour une renaissance, pour une croissance personnelle.
Merci à toi, à vous et à vous tous…


mercredi 18 mars 2009

*Femmes, Amour, Mariage et Sciences Occultes (épisode 3)*


Suite à l'épisode 1 et l'épisode 2, voici l'avant dernier, j'espère, épisode...de la série

*Femmes, Amour, Mariage et Sciences Occultes*

C’était au mois de décembre 2007, j’organisais mes fiançailles … J’étais en pleins préparatifs, alors que tous les signes étaient là pour me dire… « Repenses-y à 1000 fois… ». Il (mon ex ) était odieux, avec moi et ma famille… Mais on était à quelques jours… Pas question de faire marche arrière.

S. ma coiffeuse me harcelait de coups de téléphone… « Il faut que tu passes au salon… J’ai des choses à te dire… ». Mais je me méfiais d’elle. Une fois elle m’a dit je vais te présenter un mec… Un type qui fond chaque fois qu’il te voit sortir du salon… (*C’est normal, ce n’est qu’à ce moment là que je suis bien coiffée…*). C’était une vraie horreur ce mec…. Alors question bons plans… ma coiffeuse est la dernière sur la liste.

Un jour, alors que c’était la guerre froide entre mon ex et moi… Elle m’appelle de bon matin,
« Lola, à 10h tu me rappelles ? ».

Gentiment et poliment et au regard des 26 années où elle m’a coiffée (*20 fois tout au plus*) à l’œil prétextant que je suis née dans ce salon, (*En réalité, je suis née dans une clinique*), je l’ai appelée à 10h.

Elle m’a dit, je te passe quelqu’un :

« (moi) : Allo ?
(Une dame) : Bonjour ma fille,
-Bonjour,
-Commence par dire Allahou Akbar (Dieu est grand…)
-Pourquoi ???
-Dis le, je te dis…
Je m’exécute…
-Bon dis Besmellah… (Au nom de Dieu…)
-Mais pourquoi ?
Bref, ….
Elle me dit,
- j’ai vu des choses qui te concernent… Tu es bien Leïla, la fille de F.
- Ah, non, s’il vous plaît, je ne veux pas savoir…
- Ecoute-moi s’il te plaît…
-Non, je suis désolée, je n’y crois pas à vos histoires de voyance !
-J’utilise le coran (*Belle Excuse !*)
- S’il vous plaît je dois y aller…
-Tu es en train de préparer un grand évènement…
-….
-Mais tu atteindras la source sans jamais boire…
-Qu’est ce que ça veut dire ???!! (*nerveuse*)
-Tu n’arriveras jamais au mariage… (*Hein, Narjess, c’est encore toi ???? Sors de ce corps !*)
-… Hmm, (*Me racle la gorge, sceptique mais curieuse*) et pourquoi ?
-Il faut que tu viennes me voir… J’ai des choses à te dire… Ramène-moi, des paquets de thé vert, du sucre, de l’huile, … et viens me voir…
-Non, non merci…
-C’est là que je pourrais voir qui t’a jeté ce sort…
-Non, merci, je vous ai dit, je n’y crois pas… (*Je flippe sévère…quand même*)
-Il y a une femme derrière tout ça… Je l’ai vue …
-Oui, bien sûr… Bon, excusez moi, il faut vraiment que je retourne travailler
-Ma fille il faut que tu te préserves, il a quelque chose sur lui, un sort ! Je l’ai vu… Vous n’allez pas vous marier tant qu’il a ça dans son pull…
- Hein ? Son pull ? Qu’est ce qu’il a dans son pull …
-J’ai vu qu’il avait chez lui, dans un de ses pulls, caché dans ces affaires, des choses, qu’on a déposé là pour lui jeter un sort. Tu dois les retrouver et les détruire pour pouvoir te marier…
-Non, sérieusement…quel pull ??? (* là, je ne flippe plus, je suis terrorisée…*)
-Un des ses marcels (tricots de peau), celui qu’il met sous ses vêtements…

Je raccroche en furie…. Et je cours…. A mon bureau…. Parce que…. Mon ex…. N’a… Jamais… eu … de …Marcel….

Espèce de conne ! Tu m’as fait flipper…. Ah ! Cochonneries de voyantes…

Et puis d’abord, qu’est ce qu’elle comptait faire avec le thé et le sucre et l’huile… les envoyer à la rechercher du marcel perdu ???

jeudi 12 mars 2009

Quelque chose comme huit ans ?


* La lettre que j'ai laissée à mon ex mari, le jour où je suis partie... Je l'ai cachée avec la dernière photo de nous... d'ailleurs, c'est une magnifique photo (mensongère) trahissant un faux bonheur dans lequel j'aurais pu persévérer si ça en valait la peine... Je ne sais pas s'il l'a retrouvée, s'il la lue.... si il l'a comprise...*

Quelque chose comme huit ans ?

Comme tu me l’as souvent demandé… j’ai finis par m’en aller.
Que tu ne m’aimes pas… j’ai finis par l’accepter… mais que TU NE T’AIMES PAS, c’est bien ce qui me rend malheureuse pour toi.
Peut-on aimer les autres quand on ne s’aime pas soi même ?
Que tu n’aies pas confiance en moi,… c’est par toi qu’il faudrait commencer. J’ai toujours su que tu n’as jamais eu confiance en toi, mais je n’imaginais pas que ce serait à ce point. Au lieu de t’accrocher pour aller plus haut, tu te complais à tirer les autres vers le bas.
Tu sais, je pars le cœur léger, et bien contente de m’accorder une seconde chance d’accéder au bonheur. Même si tu as passé ton temps à me dire le contraire, je sais que je suis une fille bien et qui mérite tout le bonheur du monde. Toi-même tu le sais…
Tu m’as rabaissée et humiliée, tu m’as balancé des horreurs en pleine gueule pour me déstabiliser, tu m’as fait peur en hurlant et en cassant. Tu m’as traitée de tous les noms et même avoué que tu te mariais de force…Bousculée, bafouée et culpabilisée…
Pourtant, je n’étais pas coupable du crime contre l’humanité ? Tu ne m’as pas ramassée dans la rue ? ou retrouvée pénétrée par un autre ? … Et, par amour, les Hommes pardonnent même ça !
Et toi ? Pardonnes toi… pour commencer … tu pourras, peut-être, goûter, enfin au bonheur, pour comprendre ce que recherchent les autres en liant leur vie à une femme.
Lier sa vie à celle d’une femme… As-tu juste une idée de ce qu’est une vie ?
Tu penses certainement que la tienne vaut bien plus que celle des autres ? Que la tienne ne doit pas être gâchée au détriment de celle des autres ? Tu m’as gâché la vie pour ne pas que je gâche la tienne ? Ou parce que j’ai déjà gâché la tienne ? Ou peut être que la tienne est gâchée sans que je n’y aie aucune responsabilité, mais que tu gâches la mienne, juste pour qu’on soit égaux.
L’égalité dans le malheur… Belle devise !
Tu es un être fascinant de complexité… j’ai pourtant essayé de te montrer des évidences :
JE NE VEUX QUE TON BONHEUR.
J’ai vite compris que je ne pouvais pas te faire accéder au bonheur, puisque toi-même, le bonheur tu n’en veux pas ! L’herbe est toujours plus verte dans le près d’à côté.
De par mon tempérament (ou ce qu’il en reste), je suis bien trop persévérante et me fiche de récolter la gloire, je veux le RESULTAT. Je voulais que tu voies que je passais mon temps à cultiver « notre » près, pour qu’il soit le plus vert possible. Je me fichais même qu’il verdisse aujourd’hui, je regardais vers demain. Mais en rentrant chaque soir, tu piétinais tout.
Tes désirs étaient des ordres, non pas parce que je suis la femme soumise que tu as fait de moi. Mais pour te prouver qu’on peut se mettre soit même au placard, et dire « lui, lui, lui » au lieu de « moi, moi, moi ». Je me rends compte que je me suis mise au placard, au nom du MARIAGE, institution sacrée, pour laquelle tu n’as eu aucun respect. D’ailleurs parlons-en du respect…
As-tu un jour respecté quelqu’un ?... même ta personne ?... Tu sais bien que non !
En quelque chose comme huit ans, j’ai pu voir les 1000 visages avec lesquels tu jongles. Jongleur doué !... Chapeau Bas ! Mais, quel dommage que j’ai assisté à ta perte de contrôle. Par moment, tu te trompes de masque… normal, 1000 ça en fait beaucoup. Et aujourd’hui, embrouillé dans ce foutoir, tu ne sais même plus lequel mettre : l’homme trahi, le fils victime, l’ami équilibré, le gentleman aux milles ressources… ou mettre un grand coup de pied là dedans et montrer ton vrai visage ?... Non, jamais… celui là te fais bien trop honte ?!... Il est trop vide de sens et trop rempli d’amertume.
Monstre d’égoïsme, de narcissisme, … Tu me reprochais tous TES travers. Comment, en t’observant faire ton petit manège, aurais-je pu te trouver un tant soit peu Crédible ? C’est bien la seule chose que je te reprochais, moi… ton incrédibilité… et toi tu me reprochais de ne pas t’écouter. J’aurais pris des risques…mais par amour j’en aurais été capable.
Comme tu le vois, je ne suis pas la proie facile et la fille naïve (tu peux inverser en disant proie naïve et fille facile) que tu crois. Et je ne suis pas lâche, mais plutôt réaliste… Je veux le bonheur et il faut être deux à le vouloir, pour y accéder.
Je te laisse à la recherche de ton âme… Je ne peux te dire de chercher ton âme sœur, faut il encore que tu commences par trouver ton âme.

Ta femme pendant six mois, dans ta vie depuis huit ans.

mardi 3 mars 2009

*Femmes, Amour, Mariage et Sciences Occultes (épisode 2)*


J'étais l'instant au téléphone avec une voyante. Je précise, la voyante en question est une cliente pour qui je travaille, c'est moi qui propose mes services et non elle... Alors, je suis là, je fais mon speech, je suis déjà fatiguée de bon matin.... A la fin de la conversation "Merci Mme, je vous envoie un mail avec le récap de tout ceci et l'équipe exécutera votre demande dans les plus brefs délais..." Elle me dit: "J'attends votre email, vous avez une jolie voix, bien profonde, ..., pleine de responsabilité, vous avez une grande responsabilité, une grande responsabilité familiale..."
Je la sens prête à aller plus loin... Mais non, cette fois ça je ne me laisserais pas avoir. Je réponds aussi sec
"Oui, vous avez raison, j'ai bcp de responsabilités et pas seulement familiales... surtout professionnelles et là je dois vous laisser... Au revoir Madame...." :) .