mercredi 3 septembre 2008

*Devil?*


Je me sens… bizarre…comme si j’avais quelque chose dans le ventre, une boule, un être qui bouge et se tord de douleur… et il me fait mal, très mal à l’estomac…

Ces jours ci, je ne sais plus où j’en suis, je vis dans un nuage, une brume m’entoure la tête et j’y perds un peu mon sens de l’orientation… Où je vais ?

Je trace,

Avec cette chose qui me déchire les entrailles,

Avec des larmes qui coulent sans prévenir,

Avec une émotivité sans limites…

Je ne suis pas en colère,

Je ne suis pas triste,

Je ne suis pas déçue…

Une série de mots de tourne en boucle dans la tête :

Je le savais, ça devait arriver, pas un signe ne m’avait trompée, c’est bien ce qui était prévu…

Même pas étonnée, je ne suis pas étonnée… à quoi je m’attendais ? … en jetant un coup vers l’arrière, tout s’éclaire… c’est une ligne continue, pas de déviations, elle a toujours suivi cette inclinaison.

Une attitude homogène, des répliques homogènes, des décisions en accord, un savoir vivre propre à la personne… cette ligne est bien la tienne…

Quant à la mienne, bonne, normale ou mauvaise, je ne sais pas… mais ce n’est que la mienne… Je n’en ai pas décidé, je l’ai trouvée là… elle a l’air tellement opposée à la tienne, se croiseront-elle un jour ?

L’arrière goût d’un « elles s’éloignent l’une de l’autre… »… j’ai envie d’hurler un Noooooooon !

Je dois avancer, tous les atouts sont entre mes mains, je dois construire, bâtir, certaines choses, et en démolir d’autres, qui seraient des obstacles…

Je travaillerais dur… je prendrais sur moi… je ferais l’impossible… pour une bonne cause…

Je serais indifférente… ne ferais rien… patienterais et souffrirais en silence, pour la mauvaise…

Alors, je ne sais pas où je me situe maintenant, dans un échec total pour lequel je me suis trop battue vainement, ou dans l’excès de zèle d’un être qui ne réfléchis pas ou peu…

Une personne qui ne cherche pas son propre bien, et qui, de ce fait, se fiche complètement de ce que ressentent les autres.

Peut-on réellement vivre auprès de quelqu’un qui prend « plaisir » (si on peut le dire) de ne rien faire… vivre à deux sans chercher à avancer, sans vouloir s’améliorer, sans pouvoir émouvoir, sans arriver à rendre heureux…

Je ne mets pas cela sur le compte de l’égoïsme… non, mais plutôt une estime de soi au ras des pâquerettes… On ne peut que ne pas s’aimer pour se faire autant mal à soi même… agir en diable pour l’autre, sans penser que c’est notre personne qu’on brime…

Je ne suis pas dans cette situation,

Je me baisse au ras des pâquerettes pour ramasser mon estime… car c’est elle qui m’a fait gagner et m’a menée là où je suis… même si je n’ai pas à mon palmarès de brillantes victoires, j’ai quand même bcp de gratifications…

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