mercredi 25 juin 2008

*mon nouveau blog, ma vie en BD*

*Ma vie en BD*



Parce que je ne veux pas seulement voir ma vie du côté obscure...
Parce que je ne veux pas seulement du noir, du blanc et du gris,
Parce que je trouve drôle ce côté illustré...
Parce que j'ai toujours voulu dessiner...
et parce que je ne suis pas du tout douée...
mais j'ai réussis à faire quelque chose de pas parfait...
disons juste, que j'ai réussi à matérialiser ce souhait "correctement",
ça vous plaît?... Moi, j'adore !!!
C'est pas génial... mais c'est un bon début !

jeudi 19 juin 2008

Ce qu'on ne ferait pas pour avoir de la visite !!!


c'est bon... Je suis référencée maintenant???

lundi 16 juin 2008

*Arrêter/Essayer*


J’ai envie de lui dire

· arrête de te prendre pour ce que tu n’es pas…

· essaye plutôt de voir ce que tu as fait de toi…

· arrête de mettre un voile rose sur la noirceur de ton âme

· essaye de mettre ton hypocrisie au placard

· arrête de voir de la beauté dans ton corps flétri par l’âge

· essaye de te montrer comme celles de ta classe d’âge

· arrête de vouloir te persuader toi-même de ce que tu essayes de me dire

· essaye de dire que quelqu’un d’autre que toi est le meilleur

· arrête de me faire penser que tu es mieux que moi

· essaye de te voir à ta juste valeur,

· arrête de vouloir me faire du mal,

· essaye d’ouvrir les yeux, le cœur, l’esprit

· arrête de vouloir t’accaparer tous les rôles

· essaye de te contenter de ce que tu as

· arrête de surestimer ce que tu as

· essaye plutôt de l’ajuster, de l’améliorer

· arrête de me raconter des chimères

· essaye de me dire que tu ne m’aimes pas

· arrête de vouloir prendre ma place,

Parce que même si tu étais comme tu crois, tu n’y arriverais pas.

vendredi 13 juin 2008

*Let me be the one*

Peux tu m'aimer telle que je suis?
Uniquement moi,
Ou es tu si insatisfait?
Que tu te mets à me chercher un complément?
Suis je si ... peu originale?...si peu suffisante?

mercredi 11 juin 2008

*Le Petit Prince*


Pourquoi, parfois, nous nous donnons, nous même, l’impression que nous sommes mieux que les autres, tous les autres ?… ça nous réconforte, à tel point qu’on y croit et qu’on veut le montrer aux autres.

Alors on se met à fanfaronner, à faire des servilité devant certains, ceux qui risquent de nous conforter dans notre idée, à cause de l’image qu’on leur projette.


J’ai l’air galant parce que je suis très respectueux de la femme :

mais ils ne savent pas que ma femme, à moi, souffre de mes hurlements, pour un oui, pour un non !
Pourquoi je m’appliquerais à être galant avec elle, je l’ai été dans la phase séduction et ça a marché la preuve ! Elle est encore là !

J’ai l’air serviable, je le suis… par moment ! Mais en échange, je voudrais qu’on le soit avec moi… tout le temps !

J’ai l’air sincère, … oui, c’est vrai j’en ai l’air…
Mon avis sur le gris ?...c’est un peu noir et c’est un peu blanc !

…et puis je dis à X que c’est noir parce qu’il veut l’entendre et à Y que c’est blanc parce que ça lui fait plaisir !...

d’autres appelleraient cela hypocrisie… moi, je me contenterais de dire que c’est de la diplomatie.


De toute façon, hypocrite, tout le monde l’est ! Sauf moi, bien évidemment, je suis trop vrai… trop respectueux… trop serviable et trop sincère !

Quant à moi ce que j’en pense : Oui, oui, il doit m’aimer… mais il ne me respecte pas… sous aucune des forme du respect : ni ma personne, ni LA femme, ni SA femme, ni la famille, ni les valeurs.


Et tout le monde en prend pour son compte, tout le monde passe à la moulinette dès que petit prince voit un nuage passer. Je suis fatiguée de ce mauvais temps ! Ma lassitude commence à se voir… Je ne ressens plus grand-chose pour cela, et je me dis que tout passe.


Je m’explique, le mauvais temps a pris le dessus sur les temps ensoleillés…tôt ou tard, la tempête va éclater, dès que petit prince l’aura décidé…

Alors dans la préparation physique à attendre que ça passe, je perds toute mon énergie.

Je suis une tornade (Twister), un tourbillon s’empare de moi… mais si je crie, il va crier plus fort (il va parler de « Rab’ommi » et de « Rab’ommou » et de tous les Dieux…) et je ne peux rivaliser dans le blasphème !

Si je dis des horreurs, les siennes seront amèrement plus blessantes… c’est facile pour lui de blesser les gens !

A essayer d’être le plus horrible possible, il est de loin le plus fort ! Il aime ça… Aimer… est ce vraiment un verbe régulier dans son vocabulaire ?


Non, je dirais que c’est plutôt irrégulier… parce qu’au prorata temporis… ça diminue avec le temps, et ça change dans l’espace : J’aime mes amis quand je suis en leur présence, je ne les trouve plus intéressants dès que je tourne le dos !


J’aime Laïla quand je n’ai pas envie de piquer ma crise… mais j’aime bien lui faire payer la facture des erreurs qui ont débuté à cause de mes erreurs !...

et j’aime qu’elle ne dise rien, comme ça je peux en rajouter une couche et j’ai l’impression d’être un homme, droit, juste et bon à être aimé.
Elle disait plein de choses avant… mais depuis que je la menace du scandale… elle a peur et ne dis plus…Tu restes et tu acceptes ce que je te dis ou alors :

· Je pars en démarrage américain,

· Je défonce la porte à coup de pieds,

· Je fais un scandale à ton bureau

· Je t’insulte et tout le monde aussi par la même occasion

· Je te fais porter le chapeau de mon malheur et celui du monde entier !

Mon Dieu ce que c’est facile pour moi d’être si odieux ! Et tout le monde me laisse faire… et continue de m’aimer…m’aimer ?...terriblement !... ou plutôt horriblement !

M’aiment-ils ?

Oui, lorsque la relation en reste aux mouvements curvilignes (révérences et arabesques) et superficiels du début… quand on en arrive pas au 5 puces ci-dessus !



Mais que peut-on continuer d’aimer… même quand on s’accroche ?

On peut essayer de croire qu’on est capable de répondre mais qu’on en voit pas l’intérêt… qu’on est toujours aussi solide alors que petit le prince nous rabote les piliers qui nous servent de base, qu’il est le genre décourageant et dévalorisant qui te donne plus envie de te jeter du cinquième que dans une union, d’amour et d’eau fraîche !



L’amour et les seaux d’eau fraîche dont petit prince m’asperge, m’écœurent et me rendent malade ! Je me sens rabaissée… lassée de moi-même, mon image me paraît aussi immonde qu’il me la décrit… Je me jetterais bien… par amour…par amour propre !

J’ai cette fausse impression d’être un petit tas de merde, qui n’est pas biodégradable !

Je suis malade, oui, il m’a rendue malade : c’est bien cela le complexe de l’imposteur !... c’est exactement ce qu’il est…un imposteur contagieux !



Je voudrais tant lui dire……………tant de choses que j’ai sur le cœur, elles m’empêchent de respirer… une fois dites, je pense que je serais en mesure de reprendre la vie normale, de retrouver le code sentimental qui régis la vie….Je serais capable d’aimer mon petit prince, lorsqu’il acceptera de faire de moi sa princesse et non une loque.



Pour moi, il est un livre ouvert, je lis en lui ;… je le connais… bien mieux que ma poche ! Il peut m’en apprendre des (mauvaises) choses sur moi… mais pas sur lui… les connais toutes, je les vois… elles recouvrent les autres (les bonnes), et depuis qu’il me traite « si bien », je suis devenue son clône.

*Reprenez moi*


Mon Dieu quelle nuit d'horreur s’annonce pour moi… mon Dieu, je vois déjà ces ombres, qui me tournent au tour…elles sont noires, et me demandent de dormir !

J’ai envie de dormir et de dormir pour longtemps…où peut être que je dormais et que ce n’est qu’un cauchemar.

Un cauchemar familier, un que j’ai déjà fait.

Non,mon Dieu pas encore…

Et c’est la personne qui m’aime le plus qui me fait ça…

Elle ne m’aime pas…

Elle me hait, Elle ne peut que me haïr pour me mener jusque là. Je n’ai plus envie d’avancer dans cette vie. La fin semble pourtant si éminente.

Quand je dis c’est finit, on me dit «Ne dis pas ça, y a des solutions ».

C’est ce que je veux entendre… qu’il y a des solutions, je veux que ça s’arrange et je refuse de souffrir.

Et pourtant, ….

Pourquoi m’as-tu tant blessée ?

Pourquoi suis-je devenue si indifférente ?

Pourquoi je sens que le sol se dérobe sous mes pieds ?

J’ai si mal…maaaaaaaaaaaal

J’ai mal parce que mes proches ont mal, je leur ai fait mal…



Ils ont été si gentils, si conciliants, je jure devant Dieu qu’ils n’ont jamais cherché à causer des problèmes.

Ils sont contents quand je suis contente… je pensais si souvent savoir ce qu’il me fallait.



Ils t’ont considéré comme une fille... leur fille !

As-tu seulement une idée de ce que ça veut dire ??

Une fille… la pièce rapportée est une fille.

Ils ont accepté de te donner ceux qu’ils ont de plus cher

Non ce n’est pas de moi qu’il s’agit…

Mais de leur confiance,



T’ont-ils ne serait ce qu’un jour blessé ?

Oui, me diras tu ?

Toi, la victime !



Je ne veux même pas faire ton procès

Je veux que ma famille me pardonne

S’il vous plaît pardonnez moi !

Je vous en supplie pardonnez moi…



Je ne referais plus jamais ça….

Plus jamais… laissez moi rester auprès de vous.

Pour la vie, vous m’avez tellement donné

Ne changez pas d’avis sur moi, je me suis trompée

C une erreur

Pardonnez moi…



De vous avoir traîné dans la boue

Elle a dit « tu t mise dans la merde, débrouilles toi pour en sortir »

Oh oui !

Je n’en reviens pas de ce que j’ai pu faire de ma propre vie

C’est moi qui ai fait ce fiasco

J’en suis l’auteur

Pourquoi j'ai accepté de me faire ça à moi

C'est moi qui ai fait aussi mal à moi

Je ne me sens plus rien

Je ne suis plus rien

Je ne suis que ce que j’ai mérité !

*Ménage à trois*


Alors…. Comment se profile-t-il ?

Oui,… ça va… elle s’en charge…

Alors ça doit être monts et merveilles ?

A l’ouïe ? Ça l’est ! (À ne pas confondre avec « Ah oui ! ça l’est ! »)… à la vue, c’est plutôt monts sinueux que merveilles.

J’œuvre comme je peux à avoir l’air émerveillée… mais le suis-je ?

Dans une euphorie au goût de « newly weds of the year », nous nageons dans un océan d’incompréhension et d’irrespect, où la communication effective et efficiente ne participe qu’une fois l’an, à la fréquence d’un anniversaire de mariage…

Avec elle ?...non !

Avec elle, … absence d’incompréhension et absence d’irrespect, nous baignons dans un (doux ?) néant où l’écho (« ça te plaît ? » … « Ça me plait ! ») Est à la fois si faux et si assourdissant pour l’un et si doux et si réconfortant pour l’autre !

L’écho joue sur les pronoms( « te » devient « me » => échange de pronoms automatique, pour éviter les problèmes, pas de phase de réflexion intermédiaire, inutile, tout ce qu’elle fait est parfait et irréprochable)…et nous aussi ! « Tu » es trop égoïste, et tout ce qui arrive est « toujours de ta faute »…donc, par conséquent, je dis trop de « je » et tu dis trop de « tu ». Nous sommes quittes ?

Parle moi comme tu veux et dessine moi des moutons alors que nous sommes dans l’arène d’une corrida… et en m’auto- assourdissant (pas par l’amour, mais par un préservatif : préventif contre la douleur du cœur), je te ferais des grands s…ilences, pour te dire : « Attention chéri ! J’ai les mêmes à la maison ! »

Mes silences sont sournois, comme une injection de morphine ça m’endort dans une douce léthargie (de toutes façons, les drogues ça te connaît, alors je suis sûre que tu me comprends) et me réveille dans une profonde panique, en pleine mer, alors que mon gilet de sauvetage est usé … 10 ans ça use…

Deux possibilités s’offrent à moi, m’injecter encore cet élixir de déni de réalité et continuer à voir dans mes rêves les monts et merveilles que vous (elle et toi) me promettiez, jusqu’à rupture du stock…fin de l’acte, rideau. Fin du déni, mets tes gants, fous moi des coups !... c’est que tu as fais quand je me suis endormie mais je ne sentais rien !

L’autre possibilité c’est de me mettre des coups aujourd’hui et t’en mettre aussi, et à elle aussi, et soit m’amener dans le droit chemin sans vous, ou nous mener tous vers la réussite… A toi de voir, cher ennemi, si cher à mon cœur…es tu si cher ? ou me coûte tu si cher en dignité ?

Il me semble que c'est ce silence qui me tue à petit feu et ce déni développe en moi une schizophrénie entre celle que je suis et celle qu’il faudrait que je sois… deux personnes qui n’en étaient qu’une dans ma plus profonde conviction. Une profonde solitude s’empare de moi, un renfermement, une nouvelle carapace beaucoup plus fragile que les autres mais tellement plus amère…

Ce doux rêve qui devait débuter dans peu de temps, vire au cauchemar que j’ai toujours craint.

Un domicile, deux âmes, deux vies séparées, deux silences avancent en parallèle…ne se croisent jamais.

Bien trop difficile pour moi d’assumer tout ça… autant que je reste seule avec mes deux personnalités qui ne seront de nouveau qu’une dès que mon rival aura quitté le ring.

Mais s’il le quitte, ce que j’aurais mis tant de temps à construire partira en fumée…
Suis-je prête ?...non…
à me battre ?...non…
au déni ?...oui…
au silence ?... tant que faire ce peut…
Drapeau blanc ?... Cœur sombre !...
Hâche de guerre ?... ensanglantée…
Remède ? L’abdication, l’acceptation, le temps, l’oubli…
Un accélérateur ?... un blanchisseur de cœur !... ?... l’amour !... où est il ?... pas assez cher mon fils !

*La touche AV*


Nahida pense avoir raté sa chance, … elle pense avoir raté l’homme de sa vie. Elle se dit que c’était bien lui, il est passé, resté, il l’a battue à plate couture, il s’est battu et il a finit par partir.

Elle se dit qu’elle l’a laissé partir sans le retenir. Qu’elle aurait peut être du écouter son cœur et surtout pas sa mère ou je ne sais qui d’autre qui l’a encouragée à envoyer son futur balader très loin devant, ou plutôt derrière, dans le passé.
Elle n’arrive pas du tout à se dépêtrer de son passé et n’imagine pas son futur… elle ressasse, ressasse, ressasse… sans arrêt…

Elle se dit « je veux mourir dans ma robe de mariée ». C’est sa dernière trouvaille… se faire enterrer dans sa robe de mariée.
Porter une robe de mariée c’est le plus beau jour de la vie d’une personne ! C’est le début d’une nouvelle vie Nahida, qui comme tu l’imagines… est pleine de bonheur.

Tout viendra à temps ma belle… attends…suffisamment longtemps… pour pouvoir te dire… je n’ai pas attendu pour rien…j’ai attendu celui qui a mis tant de temps à apparaître mais qui au premier regard m’a fait oublier toutes ces nuits, heures, minutes, secondes,… de souffrance !

Et, Dieu est si bon…. Aies foi en lui.

Quant à moi, j’ai foi en Dieu. Heureusement, c’est bien ce qui me maintiens en vie. Je suis fatiguée, en regardant autour de moi. Où suis-je ?

Je suis chez moi, dans le « nid »… celui que tu attends tant d’acquérir…

Assise sur mon canapé, … celui qui a finit par devenir mien… pourtant, je l’aime… pas parce qu’il est « made in ***** », pas parce qu’il est beau, pas parce que ce tissus à pois est sublime…

non, rien de tout ça… toi qui me connais si bien… J’aime ce canapé parce qu’il peut contribuer à mon bonheur. Bien que je ne l’ai pas choisi et qu’il ne m’a pas choisie non plus… mais je veux la lui donner cette chance. Parce qu’il pourra m’accorder des moments heureux, assise entre ces bras.

Et cette lampe en forme d’étoile… trop design pour moi (mais qu’est ce que j’y comprends, moi, au design)… je l’aime parce qu’elle éclaire mes dîners, et mes idées.
Aujourd’hui, elle est la seule à m’éclairer, me tenir chaud, me donner un joli teint feutré. Parce que je me dis, qu’elle a fait ce long voyage, qu’elle tient malgré elle sur un seul pied, parce qu’elle se sent seule comme moi.

Parce qu’elle s’avère utile, tout comme moi, uniquement au moment du dîner, et ça bien sûr, si moi, je veux bien d’elle. Le reste de la journée, éteinte et froide, elle rempli ce salon qui résonne tellement la vie lui manque.

Quel ramassis de poussière, cet endroit… dont moi d’ailleurs. Je ne suis qu’une « tefcha » parmi tant d’autres.

Quel silence dans cet appartement, quel brouhaha dans ma tête. J’entends des « tu as perdu ! », « vantarde ! », « imposteur ! Tu as arnaqué ta propre personne », « te voilà bien malheureuse ! », « Parles, qu’as-tu accompli ? », « Regardes où tu en es ? … tu es seule, n’est ce pas ? et perdante… bien évidemment ! ».

J’entends du bruit dans la cuisine, le connaissant, ce « tant attendu », il doit être en train de se concocter son petit dîner…pour bien me narguer. Pour me faire sentir, comme il a si bien l’habitude de le faire…que je suis une moins que rien.

Je suis devenue une moins que rien…. Beaucoup moins que les 4 lettres du mot RIEN.

Je me suis jamais sentie aussi faible…. Je suis une faible ! …oui, une faible/// un RIEN.

Mon Dieu, si un jour quelqu’un m’avait dit que c’est ainsi que je parlerais de MOI.

Mon Dieu, quel monstre je suis devenue !

Je le sais que je suis monstrueuse et repoussante. Il vient de me le dire.

Je ne suis ni attirante, ni provocante, ni désirable.

Mon Dieu, un autre homme paniquerait… celui que moi j’attendais…
« Je dois voler au secours de ma femme… elle, petite chose fragile… elle doit se voir grande dans mes yeux, c’est mon regard sur elle qui doit la fortifier… elle est maladroite… certes, mais c’est ma femme. Je ne peux pas la laisser aller mal. Ce n’est pas le but, c’est de l’amour que je dois lui donner et non du mépris. Quel crime irréparable a-t-elle pu commettre ? »

C’est le contraire qui m’arrive Nahida… Je suis une criminelle, moins que rien, qui n’attire pas…

Quelle est ton image de toi aujourd’hui ?

Celle d’une fille seule ?

Veux-tu connaître le semblant d’image que j’ai de moi-même ?

Je me suis rabaissée au statut de merde…

Je suis comme la télé… un écran noir, qui fonctionne avec une télécommande. Il suffit aujourd’hui d’appuyer sur des touches pour me voir me comporter dans la vie.

Touche 1 : Fais moi une pipe !

Touche 2 : Montre-moi que tu m’aimes !

Touche3 : Coupe les tomates en petits dés !

Touche 4 : Dis au gardien de laver la voiture !

Touche 5 : Nous irons dîner samedi !

Touche 6 : Actives toi pour que nous fassions l’amour !

Touche 7 : Sois là quand je rentre !

Touche 8 : Je veux mon petit dèj au lit !

Touche 9 : Réponds, tu étais où? ?

(…)

Touche AV : Change de tête !

Touche on/off : Va dormir, et ne bouges pas faut que je dorme !

Elle n’a rien du rêve que tu te dessines dans ta tête…. Alors restes où tu es… et profites bien de ton temps, où tu es bien la seule à te juger au quotidien !

*Elle a osé... et a ouvert la porte*


Je ne suis pas vierge, ce qui veut dire que mon hymen s'est déchiré, il y a des années de ça... Cela dit, je n'ai jamais eu qu'un même partenaire. Et, dans notre histoire tumultueuse j'ai pensé à (une) reprise aller voir ailleurs!

Une tierce personne a croisé mon destin et m'a procuré de telles émotions, que j'ai eu un instant l'envie d'aller plus loin. Mais, ce fut une impossibilité physique...mentale, morale, éthique, épidermique, vaginale... enfin, je n'ai jamais eu le cran d'accepter un autre membre.

Probablement, que j'aimais toujours mon chéri, et que je lui ai toujours accordé cette exclusivité.

Ou peut être que j'ai eu peur de devenir une "fille facile", à mes propres yeux, et que si ça ne marchait pas avec ce deuxième et ben, je me mettrais à coucher avec tous mes futurs copains.

Ou encore, que je me mette à aimer la multiplication des membres et à découvrir des choses sur ma propre sexualité? ...des choses agréables dont je ne pourrais plus jamais me séparer?... des choses effrayantes sur moi ou sur les gens que je croiserais?

Mais, le plus flagrant c'est que j'avais peur d'avoir à mentir à mon homme, ou de lui avouer et de n'être jamais plus pardonnée et d'avoir cette impression d'avoir (em)ma(s)culé mon histoire.

Enfin, pour ne pas faire trop long, je n'ai eu qu'un partenaire, qui par amour a eu le droit de visiter (en exclusivité) mon jardin secret.

Quant à elle, elle a vécu une histoire... dans un cocon, pendant des années. Généralement, la défloraison ( et qui signifie perdre les fleurs (innocence) ) , si une relation dure plus de (une à quelques) année(s) est indispensable. On n'a pas de quoi faire patienter monsieur que la routine dérange et pas de quoi conforter madame, dans l'idée qu'eux deux c'est pour la vie.

Pourquoi les filles (fleurs bleues) pensent-elles pouvoir tenir l'homme par sa queue et par amour.

Mon opinion est qu'une femme maîtrisant les rouages de la position cambrée, peut tenir un homme par la queue, mais sinon... je ne sais pas trop!

Revenons à notre histoire, elle a perdu sa virginité avec cet personne, dans ce petit nid d'amour où ils se retrouvaient pour lambiner. Bien vite, ils en sont arrivés au choses sérieuses, "entre nous c'est sérieux, couchons ensemble!"...

"le mariage?... oui, sûrement un jour... mais pour l'instant au lit"

Au bout du Nième coït et encore des années plus tard, Mr disparaît pour mésentente et conflit d'opinion, et reviens annoncer qu'il a trouvé "sa femme", celle qu'il compte épouser, celle qu'il aime.

Elle se dit qu'elle tiendra le coup... qu'elle assumera de se présenter à l'homme de sa vie avec un hymen déchiré par celui qui aurait du être à sa place.

Ne voulant pas flancher, elle en profite pour s'impliquer dans tous les autres aspects de sa vie, mondanités, job, amitié... et décide de sauter le pas!

Elle se dit: "Pour passer à autre chose... je dois goûter à la sensation d'une autre b*** entre les cuisses: ça doit être sur un coup de tête, où suis je?... il a un joli cul ce mec... et alors c'est le petit ami de ma copine? ... en soirée, malheureusement, pour elle, qui n'est pas là... je vais prendre soin de lui, ..., y a une chambre à l'étage, ... on tchatche un peu?... et si je te faisais une proposition indécente?...oui?, ... vas y, monte le premier"

Elle retient son souffle, sensation bizarre au début et puis...une fois qu'il y est, autant en profiter?

"Une fois que c'est terminé, autant se dire qu'on en reste là, tu n'as été qu'un pion sur mon échiquier, retourne auprès ta copine et épouse la."

Elle s'est arrêtée là... l'histoire. Sans heurts et sans dégâts, sans même la moindre attirance pour l'homme qui a servi de benchmark... enfin, je trouve cela un peu irréfléchi et précipité et je pense à mon avis que ce n'est pas une fin en soi.


Est ce un bon moyen de se moquer de son passé??





lundi 9 juin 2008

*Qu'est ce que je fais là?*


Ce bureau est paradoxal... Il est bruyant, mais on ne discerne pas ce que les gens racontent.
Je les entends parler, mais ce n'est pas clair... ils parlent de leur travail?
Je ne sais pas trop... aujourd'hui la vie est devenue un tel calvaire... peut on encore se contenter de parler de code vestimentaire?
Cette blouse est tendance? ... Ce qui est vrai c'est que nous avons tendance à devenir fous... oui, tous fous... et plutôt que de se reconstruire au jour le jour, nous nous perdons... trop de variables entrent en jeux:
Il y a le système de valeur que nous inculque notre famille,
et celui qui nous vient de notre culture,
la culture générale
mais aussi la culture d'entreprise...
la culture physique et l'amour de l'esthétisme....
Le référencement, et les références sociales.
La société qui nous dicte une conduite => attitude: "avoir une bonne conduite sociale".
Mais si on le passe ce permis "conduite sociale" qu'est ce qui nous assure de garder nos points???
Agir avec le coeur?....-/+ 2 points
Aimer jusqu'à l'impossible?... +/-10 points,
Ecouter des niaiseries à la télé?... +3 points,
Suivre la tendance?.... +10 points,
Danser la tecktonik?...+1 point... Je veux faire de la danse classique! Parler en françois... Lire Baudelaire, ... arrêter de penser à moi.... L'aimer... et mourir pour lui?