mercredi 21 septembre 2011

Sortir la tête de l'eau, remonter en selle et se lever du canapé...


Une petite vie qui reprend son cours, les démons sont toujours là, je suis toujours aussi incapable d’oublier le divorce, toujours aussi incapable de croire de nouveau en l’amour...
Pour faire une rétrospective de ma vie amoureuse désastreuse depuis le divorce... Le jour de la prononciation du divorce, je calcule un coup. Un de mes ex m’a contacté sur ce satané Facebook.
L’homme gentil par excellence, que j’avais méchamment largué il y a 12 ans de ça, parce que les relations à distance, ce n’est pas mon truc (Il vivait entre la France et la Turquie). Mais je me rappelle que notre relation, si courte fut-elle, était plutôt sympa.
Une histoire d’un mois au cours d’une voyage aux States, dans un cadre idyllique, ça embellit une histoire. Quelques mois après ce voyage, on se sépare, 12 ans après on se recroise.
On se rencontre sur son lieu de travail, un café et 3 emails plus tard, il me demande en mariage.
Après 10 ans de couple, le célibat c’est comme le réveil après une hibernation, on ne sait pas vraiment comment se comporter.
Lui aussi avait bcp souffert d’une récente rupture à quelques jours de son mariage.  Je pense avoir eu le raisonnement le plus con de ma vie, en imaginant qu’il était donc prêt à se marier, et que moi, il fallait que je me remette en selle au plus tôt, histoire de taire le scandale, de détourner les regards moqueurs de ma famille  et des amis et des autres, vers une autre personne et de dissuader les âmes charitables d’essayer de me tirer les vers du nez quant aux raisons de mon divorce. J’ai promis au concerné que je ne dirais rien. Je lui laisse le soin de raconter ce que bon lui chante. Moi, je sais et m’en fous que personne d’autre ne sache.
Les 6 mois les plus longs de ma vie, où tout ce que je faisais, c’est d’aller chez mon psy deux fois par semaine, pour me rendre compte que j’avais enfin envie de vivre plutôt que de me ré-enterrer avec quelqu’un que je n’aimais pas, que je ne pouvais pas du tout aimer pour incompatibilité d’humeur, et qui j’embarquais dans un plan vraiment foireux.
Il m’a suivie et ne s’est pas rebellé, j’essayais d’être attentive pour combler l’absence de sentiments. Mais un jour, il m’apparu comme une évidence, et je me suis exprimé « C’est fini ».
Malheureusement pour lui, il a provoqué une discussion pour provoquer chez moi un électrochoc (conseillé cette fois par « sa tante »), histoire que je montre mes sentiments. Il s’attendait à une réaction ressemblant à « Non, chéri, ne pars pas, je t’aime, je ne peux pas vivre sans toi... ». Il a plutôt eu droit à « Bon, c’est cool, c’est le premier jour des soldes et demain je pars en vacances... merci je me sens déjà plus libre... Bonne soirée. »
Comme si le sort s’acharnait sur moi, il part s’entretenir avec mes parents pour sauver l’affaire. Mes parents sont tellement gentils et ignorants du fond de ma pensée et de ma motivation première qu’ils promettent de faire de leur mieux pour arranger la situation.
Quand j’apprends la nouvelle, et que je sens que le monde entier me regarde comme si j’étais complètement irresponsable, pourrie gâtée  et irréfléchie... j’explose littéralement en disant « Plus que jamais c’est ma vie, j’ai essayé de taire le scandale que j’ai provoqué, mais je ne peux pas me condamner à perpétuité pour avoir divorcé... ce mec pour moi est une prison »
Prise de conscience parentale énorme, ils rendent compte que la personne qu’il faut protéger et défendre... c’est moi.
A partir de ce moment, c’est sa famille à lui prend le relais, ceux qui me traitent de « déséquilibrée qui se fait psychanalyser » et la « mère » qui me dit texto « Tu ne trouveras jamais un homme dont tu peux faire ce que tu veux, mon fils est malléable, gentil et facile à vivre... »
Quand je me rends compte à quel point son plus gros défaut apparaît être pour sa mère un argument de vente !! Prends-le et fais en ce que tu veux ! Avec l’intervention de la « mère » qui pour moi est le plus gros « tue-le-truc » (je ne peux pas dire tue l’amour, je l’aimais pas), il fallait qu’elle sous entende que son fils n’avait pas « forcément » de personnalité.
Le seul souvenir que je garde de cet homme est qu’il était gentil mais qu’il avait besoin d’être guidé et je n’avais pas envie d’être ce guide. Il ne m’a pas fait le moindre mal et il a été très gentil. Je suis prête à parier qu’il n’avait pas plus sentiments que moi, il avait juste besoin de sécurité... et moi aussi... aucun de nous n’était la moitié de l’autre. Nous étions à nous deux une moitié, il nous fallait la moitié solide.
J’ai fuis... et papillonné des mois durant, de « friend with benefit » à l’autre...comme une gamine de 17 ans, aucune attache tout en restant discrète.  Je n’avais pas de sentiments, même pas pour moi-même.
Un jour sur un coup de tête de décide d’arrêter la psychanalyse.  J’ai eu un déclic lorsque mon médecin  m’a dit qu’elle augmentait ses tarifs. Je me suis regardée et je me suis vue payer 30 dinars par séance et pour deux séances par semaine pour venir « parler à quelqu’un » depuis des mois. Le mardi et le jeudi, y penser dès le matin en allant au boulot, et toute la journée, et me relever du canapé avec des vertiges le soir.
Par ailleurs, ce qu’elle a pu m’apporter (la psychothérapie), c’est déjà de savoir que je suis complètement saine mais juste fatiguée. Une dure épreuve qui m’a usée... mais dont je suis complètement sortie. Je ne suis pas indemne, ça prendra juste un peu plus de temps. Mais ça m’a ré-appris à me poser et à réfléchir.
Ce  dont je parle pendant ces séances, sont des sujets que j’évite de traiter avec les copines car il y a des choses qu’on ne peut pas raconter parce que trop intimes ou plus encore trop complexes ou peut être qui nous font honte. Dans mon cas, j’ai payé quelqu’un pour en parler !
Je me suis sentie complètement capable de m’assumer et puis 2 ans après, il est temps de  voir les effets de cet apprentissage.

mercredi 7 juillet 2010

*Je n'ai qu'une heure*


Je n’ai qu’une heure, dont 8 minutes sont déjà passées. Je n’ai pas écris depuis longtemps, mais j’écris ailleurs parce que Lolita ne me manque pas du tout. Elle était celle qui supportait les séquelles d’un divorce arrivé inévitablement suite à une union ratée. Lolita ne veut pas se l’avouer, mais elle  savait que ça ne menait nulle part. Il était médiocre et elle voulait le bonheur. Elle pensait que l’amour menait inévitablement au bonheur et que la médiocrité s’efface avec l’amour.

Comment peut-on se tromper à ce point ?

Je ne suis pas revenue pour faire mon procès. Je vais mieux. J’ai tout oublié. Ce qu’est l’amour, qui est mon ex mari, le sens de la vie.

Depuis ce divorce, je survis, je revis, je renais.

J’ai rencontré un homme R. dans un  premier temps. Qui était aux antipodes de mon ex. Voilà un moyen intelligent de fuir ce que je vivais déjà. Ce qu’à subit mon entourage entre temps, le sport national du qu’en dira-t-on tunisien !! Ce n’était pas très intelligent, de se replonger dans une nouvelle histoire, fondée non pas sur l’amour ou même l’affection, mais plutôt l’obsession de rentrer dans les rangs et de réparer une erreur. Il  s’avère une personne insipide, incapable et dépourvue d’intérêt. Un combat de 6 mois pour une rupture sanglante qui  a duré 6 min.

Un fardeau, c’était un calvaire. Mais, on en sort toujours, et encore plus fort…

Pendant quelques mois, l’introspection s’impose, la rétrospective aussi.

Finalement, je ne suis pas si malheureuse, à vrai dire, je ne suis pas malheureuse du tout… J’en suis même heureuse de tout ce qui m’est arrivé. Ça m’a appris des choses sur moi. Aujourd’hui, après tous ces échecs sentimentaux, je sais ce que je veux de la vie. Et ceci me donne la force de me concentrer sur mon travail et sur mes objectifs d’épanouissement personnel.

En deux ans,  2 promotions, - 10 Kg, des cuisses plus fermes, 100g de plus à mon cerveau (@cérébral académie), 10 000 dinars d’économies, +2 pays du monde visités, une nouvelle voiture,  un pouvoir de négociation plus important, -2 amies à jamais perdues, +2 parents tous doux, +1 jolie maison en plus de celle des parents, + une infinité de sourires…

Quand tu entends dire que 60% des mariages tunisiens finissent par un divorce, parce que le mariage est un pacte social, non fondé sur l’amour mais sur une stabilité, des enfants, des possessions matérielles.

Ils disent que le mariage coûte horriblement cher… et que les jeunes, se retrouvent à J+1 à devoir faire des comptes et payer des crédits. Ils ne peuvent donc pas profiter de tout ce qui peut s’appeler lune de miel ?!

Et après ça, c’est la chute du masque, elle devient émancipée dehors et mégère à la maison, avec un look de ménagère de plus de 50 ans. Il reste le pote de cuite sympa avec ses potes, et l’intégriste tyrannique étouffant à la maison. Qui va réussir à imposer son pouvoir, les séries à l’eau de rose turques ou la coupe du monde, ce soir à la télé ? On dîne chez ta mère ou la mienne ? …

J’ai bien fait de divorcer, heureusement, je ne suis ni la première, et apparemment la dernière ! Mon Dieu ce que c’est bon d’être comme on est, j’attends ma seconde chance !Don’t worry les filles, elle viendra. Quant au jugement social, il fait des gens très malheureux dans les couples qui ne restent unis que sur le papier.

L’heure est passée, je dois y aller.

jeudi 29 octobre 2009

*Message à toutes les personnes qui souffrent *

J e pense qu’aujourd’hui, je suis quelqu’un de reconstruit.
Effectivement je suis passée par des épreuves et des moments très difficiles. Au cours desquels, bien plus que les séquelles psychologiques d’un divorce,  ce sont accumulés des problèmes de famille, des déceptions d’amitié, des rencontres « vague à l’âme » qui font encore plus mal.
J’ai divorcé depuis un an, je suis une psychanalyse depuis tout ce temps. J’explore mon enfance et jusqu’à mes relations avec mes amies les plus proches, en décryptant le comportement du monde qui m’entoure.
La conclusion c’est que lorsqu’on vient vous dire, quand vous souffrez le martyre, que vous en sortirez indemne mais plus fort.... la conclusion, c’est juste qu’à ce moment là vous n’êtes pas prêt de l’entendre. Mais seuls, le temps et la souffrance... parce que celle-ci est un passage obligatoire. Dont les médecins et psychologues, sophrologues et autres Dalaï Lama n’ont pas trouvé de vaccins. Je pense que c’est aussi difficile que de découvrir le vaccin contre Cancer.                       


Je n’ai pas écrit depuis longtemps...  et ça me manque, et vous me manquez...
Je viens de recevoir un message d’une femme, comme vous ou moi, ou votre sœur...qui passe par une épreuve très difficile, et je veux l’aider, comme vous m’avez aidée.

De la même manière, parfois quand vous souffrez, vous avez l’impression que tout le monde va bien sauf vous... regardez bien ! Ces gens peuvent être aussi malheureux que vous, voire plus.
Deux de mes amies ont fait appel à moi... aide nous à nous en sortir comme tu t’en es sortie.
Je suis là les filles, quoique vous vouliez... tout ce que je peux vous dire, c’est de ne pas vous acharner sur quelque chose qui ne marche pas... 
Avant je ne sais pas ce que j’aurais répondu  une fille malheureuse en couple. Je pense que je lui aurais dit avec un air dédaigneux, « Comment tu peux vivre dans cette maltraitance ??, quitte-le ! »
Alors que le soir, je rentrais moi-même vers MA maltraitance, que je trouvais délicieuse, et jouissive, jusqu’au jour où j’ai eu peur de l’homme avec qui j’ai vécu 8 ans de ma vie. Peur et plus la moindre admiration ???... Je ne l’aimais juste plus !!!
Notre histoire ce terminait donc là... La souffrance n’a pas aboutie à un assouplissement de notre relation (comme plein de filles pensent et passent leur temps à batailler pour voir ce jour arriver) mais à la fin d’un amour qui n’était que destructeur.
Le jour où je suis partie, ce n’était pour moi (et ma dignité) la seule ici. Mais me direz vous « Comment as-tu eu le courage ? »
Je ne sais pas... J’ai trouvé la force en moi sans me forcer.
Alors, le message que j’aurais à passer à toutes les filles malheureuses en couple... c’est de faire comme moi.  Sauf que moi, je ne l’ai compris qu’après.
Assumez le fait de souffrir par amour (c’est noble) ... Ne vous battez pas contre vous-même.
Si votre égo et votre dignité tolère d’essayer encore... Essayez encore !!! Ça en vaut peut être la peine.
Mais si vous êtes convaincue que c’est voué à l’échec, épargnez-vous la fatigue, la perte d’énergie et les blessures d’égo qui en découlent.
Mais vivez votre histoire à fond et jusqu’au bout. Même pleine de souffrance, une histoire vaut la peine d’être vécue jusqu’au bout... Sinon vous ne pourrez jamais tourner la page, et une blessure sera à jamais ouverte dans votre cœur.
Quand l’histoire est terminée, c’est votre cœur, votre corps et votre âme qui vous le dise. (Je parle aussi dans le cas d’une fille qui se fait plaquer et qui n’arrive pas à passer à autre chose, et qui continue à souffrir.) Cette souffrance vaut elle la peine d’être vécue ? Oui, bien sûr... elle nous en apprend des choses sur nous-mêmes.
Je me trouve plus forte, plus valorisée et ... même plus jolie... Mes traits sont moins tirés par la souffrance... et le malheur.
Quant à mon passé quand je le croise j’arrive à avoir un sourire en coin de nostalgie. Ce fut classé parmi les souvenirs, ... un souvenir comme un autre.
Parce que j’ai respecté mon cœur, mon corps et mon âmes et je les ai écoutés... quand ils ont dit « stop ! »
Faites-en de même !!!

jeudi 24 septembre 2009

*Du bonheur dans l’échappatoire du côté noir*


Ce blog est sombre, j’y parle de choses pas souvent positives, j’en suis consciente, mais il reste l’échappatoire du côté noir. Néanmoins, je suis en mesure de dire aujourd’hui a quel point je suis « plus » heureuse aujourd’hui. Oui, c’est vrai, je suis beaucoup plus heureuse que quand j’étais avec mon ex mari. Je me sens libérée et libre. Je découvre de nouveaux sentiments, une nouvelle forme d’amour, d’affection et d’affection. J’en donne plus et c’est encore peu, à ma famille, mes amies, mon entourage, aux nécessiteux, et à toute forme de vie qui m’entoure.
Je suis épanouie, même si par moment je sombre...
Je souris et je sens que mon sourire, permet à la lumière d’entrer dans mon âme et de la baigner de soleil... du coup, je ris... comme ça y en a encore plus.
Je distribue de la gentillesse et des bonnes actions et ça me fait du bien...
Je trouve la nature magnifique... et la vie... sympathique...
Le meilleur dans tout ça, c’est que tout le monde le remarque et me fais le compliment d’être devenue une fille adorable, (exorcisée du démon qui ternissait mes traits et durcissait mon regard, c’est peut être ce qu’ils veulent dire. Il ne s’agit pas là de mon ex, mais du mal être qu’il suscitait)
Voilà, comme je vous fais part du pire habituellement, je voulais aussi dire que par moment tout va très bien... et je suis consciente à chaque instant du bonheur d’être en vie.

mardi 15 septembre 2009

*La vie, La mort, L'amour*


Un cœur attaché au poignet, pour ne pas le perdre. Mais qui n’est pas à sa place, pour ne plus l’entendre battre. Il n’a plus de fonction propre, ayant subi la déception, la rupture, la trahison, l’illusion, le deuil, l’espoir avant une Nième déception. Mon cœur est « Out of Order ». et c’est pour ça que je l’ai attaché à mon poignet, pour le conserver tout près sans avoir à l’utiliser.
Même sans cœur, je continue de souffrir.
Pendant un temps, je ne suis pas arrivée à mettre des mots sur ma souffrance, et les raisons qui y incombent.
J’ai mis du temps à comprendre, que ce qui me fait autant souffrir ce que c’est moi, ... qui me fait souffrir. Ce qui me fait souffrir, c’est d’avoir subi tout ça en ayant essayé de faire de mon mieux, de n’avoir pas assez compté pour qu’on m’épargne, (« On » renvoie à ma famille, mes amis, mon ex et sa famille, mon entourage), de finir par me demander, face aux différentes polémiques, « Comment je suis arrivée là ? Qu’elles ont été mes décisions ? Etait-ce les bonnes ? Comment en renaître ? »
En réalité, on se demande ce qu’est l’amour ? Voici pour moi la raison réelle de ma souffrance.
Quelle « Confiance+Respect+Amour » pourrais-je donner aux gens qui constamment me mettent dans une position d’échec ?
Que sont les gens d’ailleurs ? Des corps où des âmes squattent un temps. Mais lorsqu’elles sont dans les corps, elles deviennent corrompues, manipulées par la crasse sociale. Et tu aimes ces âmes, dans ces corps malgré tout, et il y a l’illusion du contact physique. Tu touches ces gens, tu les sens, tu les aimes, et un jour, ils se refroidissent... et décident de s’en aller. L’âme quitte le corps, le laissant froid et sans vie. Le corps est placé en terre, et l’âme transcende les cieux, sans jamais revenir. On aime des gens qui vont partir et ne jamais revenir et on passe son temps à souffrir.
Dans le deuil, c’est celui qui reste qui se perd, parce que celui qui s’en va sais qu’il peut aller où il veut...
Je suis de ceux qui restent ayant vu ces derniers temps trop de gens partir, chaque personne qui est partie a emmené une part de moi pour toujours, je me sens vide, fatiguée, lessivée... Il me manque l’amour de ceux qui sont partis, et je suis étouffée par le trop plein d’amour que je leur donnais et qui s’accumule en moi comme un poison. Je ne veux plus le donner... parce qu’ils partiront un jour, me laissant, avec un vide à combler, de la peine, une vie à reconstruire, un amour qui avait un destinataire et qui n’en a plus, qu’il faudra déstocker et pas comme il faut...
Parfois, je me demande si moi-même je ne voudrais pas voir errer mon âme. Etre celle qui part vers la liberté éternelle... pour pouvoir balancer mon amour, sans limites, et sans conditions, par-dessus les cieux à tous ceux que j’aime.
Gérer l’amour ici, c’est impossible sans souffrance.
Arrêtez de mourir à mes yeux,...arrêtez de mourir sans moi,... arrêtez de faire mourir mon amour... attendez moi!!
Je me demande après tout ça si je suis capable d’aimer encore ? Est-ce que je saurais ? ...

mercredi 2 septembre 2009

*Journal d’une rupture-épisode 2 *

Je me sentais bien avec lui. Ce n’était pas vraiment le mec qui te scotche, qui te laisse rêveuse ou passionnée, mais c’était le mec rassurant, gentil, sans surprises !
Et de là où je sortais, c’est bien ce qu’il me fallait.
J’ai pris le train en marche en ne pensant qu’à une chose, un garçon aussi gentil ne me fera jamais de mal. Les sentiments viendront plus tard. Là pour le moment, j’ai besoin d’une cure de repos et de paix. Il m’a présentée à sa famille, me poussant à en faire de même.
Il ne m’a « poussée » par des mots mais, j’essayais de tout faire pour qu’il ne voie pas que mes sentiments étaient au stade... au raz des pâquerettes.
Je me tranquillisais en me disant que ce n’était pas de sa faute à lui, mais juste que je suis traumatisée, et qu’avec la confiance, les sentiments viendront.
Pendant des mois, j’expliquais à ma psy que j’avais un vrai problème physique, que je n’arrivais pas à avoir de tendresse ou d’exprimer une affection pour lui.
Nous n’avons presque aucune intimité, pas de baiser langoureux, ... rien. L’affection qu’on a pour une personne chère, mais pas désir ?
Ça me remontait le moral, parce qu’on sortait, qu’on rigolait et que notre seule problématique était de savoir où nous allions dîner sushi ou la mexicaine.
Au bout trois sushis et deux mexicaines, je sentais un profond ennui s’installer, cette même routine, ces même personnes. Tout ceci manque terriblement de fantaisie.
Et pour le reste, dès qu’on était seuls, tout ce que je disais ou voulais été tout bon... je ne le voyais pas dire « oui » par obligation, ou pour me faire plaisir... C’était un « oui » de « pourquoi pas ».
Je sentais une gêne, mais je ne savais pas pourquoi. Je la taisais et je continuais.
Je commençais à penser mariage. Quelqu’un d’aussi facile à vivre, pas imposant, ... c’est une chance !
Malheureusement, j’étais trop dans mon trip pour me rendre compte que ce n’était pas pour de bonnes raisons.
J’étais heureuse ? ...
Lui avait l’air d’être heureux, il me disait tu es la femme de ma vie... Je l’ai su à l’instant où je t’ai revue.
Sceptique, je restais sceptique.
D’autant plus... je ne ressentais pas ce bonheur dont il parlait.
Je le couvrais de cadeaux, pour qu’il ne voie pas mon manque de sentiments.
Je n’aimais pas non plus sa manière de s’habiller donc, je l’orientais un peu. :)
Je le sentais soulagé parce qu’il avait un passé lui aussi. Un passé lourd... Il...
Je raconterais ça dans le prochain post.

mardi 1 septembre 2009

*Journal d'Une Rupture-Episode 1*

Voilà une bonne période que je n’ai pas écris. ... Je n’en ai pas ressenti le besoin. Je me sens étrange.
J’aurais voulu crier « Don’t let me down » quand je l’ai rencontré. Je comptais sur lui pour m’en sortir.
Autant tout déballer maintenant, puisque tout est fini.
Je sortais tout droit de l’enfer quand j’ai retrouvé sur Facebook, cet ex... D’il y a ... 12 ans ?
Je le retrouve en faisant une recherche, en tapant son nom. C’est dire si ct intentionnel.
Je le retrouve RL.
J’envoie une demande d’ami, mais avec une idée plus « optimiste » pour la suite.
Le souvenir que j’avais de lui est très pur : nous nous sommes séparés à cause de la distance, il vivait dans un autre pays. Il me traitait bien, me respectait, m’aimait. J’avais gardé l’euphorie de ce premier baiser devant les tigres blancs de Siegfried et Roy à Las Vegas. C’était idyllique pour une gamine de 15 ans.
C’est le souvenir que j’en gardais, et qui a fait mûrir l’idée, qu’une personne ayant laissé d’aussi bons souvenirs aurait pu de nouveau faire de ce cauchemar un rêve.
Il avait réussi quand j’avais 15 ans et que mes parents m’avaient offert un voyage aux States pour que j’oublie AC mon amour de lycée, pour lequel je m’étais enfermée une 20aine de jours.
Il l’a fait une fois, il le referait.
J’étais encore en instance de divorce quand nous avons repris le contact. Nous nous sommes vus le lendemain du jour où mon divorce a été prononcé.
A l’instant où il m’a vue, il a voulu m’épouser : « J’ai su que tu étais la femme de ma vie »
Ça avait l’air tellement dans l’ordre des choses, que j’ai cédé. Vivre une relation que j’avais créée de toutes pièces...
J’étais sonnée, assourdies par la douleur de ce que je venais de vivre, tout ce que je voulais, c’est un homme qui me fasse oublier, qui me remette sur les rails et qui soit aux antipodes de mon ex-mari.

Il était le candidat idéal, le gendre idéal, le mari d’une copine, d’une collègue... idéal. Le genre de mec qui aurait eu des oscars pour n’importe quel rôle social. Ça me faisait du bien, moi qui étais perpétuellement terrorisée à l’idée qu’un scandale éclate.
Je ne pense pas directement le présenter à ma famille, mais lui, oui... il m’a parlé d’eux, je lui ai parlé de moi, de là où je viens, de comment je me sens... qu’il me fallait du temps de l’air, de l’affection... si il voulait qu’un tant soit peu, je puisse arriver à lui offrir ce que j’ai de mieux en moi...
Il était très triste, comprenait, a dit qu’il se battrait, qu’il ferait tout...
La suite dans un prochain post...